Denis Lavant en mafieux local et François Civil en aspirant prêtre ?
Brûle le sang devrait être tourné au printemps 2022 avec un budget prévisionnel de 2 à 3 M€... À Nice, bien sûr !
« C’est ma ville, celle à laquelle je m’identifie, souligne Akaki. Je vais filmer les quartiers populaires, les Moulins, Bon Voyage, Las Planas, l’envers de la carte postale. »
Le pitch : issu de la communauté géorgienne de Nice, Tristan aspire à devenir prêtre orthodoxe, quand son père est assassiné par des mafieux.
À la croisée des genres
C’est alors que déboule son frère aîné au passé sulfureux, impulsif et coléreux, Gabriel, qui veut entraîner son cadet dans une vengeance. Pour cela, ils réclament l’aide d’un chef de la pègre locale… Un scénario qui puise à la fois dans le vécu d’Akaki, dans sa personnalité (« je me reconnais un peu dans les deux frères ») mais aussi dans sa pluriculture cinématographique qui transcende les genres.
« C’est avant tout un drame familial, intime entre les deux frères, avec certains codes des films de vengeance. L’histoire est tragique, profonde, mais aussi rythmée par l’action », annoncent l’auteur et son producteur. Dans le rôle du chef mafieux qui vient en aide aux frangins, Denis Lavant, acteur fétiche de Leos Carax, a déjà donné son accord. Gabriel, le frère aîné revenu d’exil, sera casté parmi les acteurs géorgiens. Et pour incarner Tristan, Akaki et Sébastien souhaitent convaincre François
Civil, la jeune valeur montante du cinéma français. Le film doit maintenant trouver ses financeurs. Avec le Festival de Cannes en ligne de mire ?
« Tous les cinéastes du monde veulent y aller, mais c’est vrai que notre projet fait sens. Ce serait tellement merveilleux de présenter ce film à Cannes, sur la Côte d’Azur ! »