Marseille freiné
L’OM, qui restait sur trois victoires consécutives, n’a pu faire mieux qu’un nul hier soir, sur la pelouse d’Angers. Et le succès du PSG n’arrange pas ses affaires.
Marseille s’est heurté à des Angevins sans complexes et à un grand Paul Bernardoni et a dû concéder le nul (0-0) lors d’un match enlevé mais pauvre en réelles occasions, hier au stade Raymond Kopa pour la 7e journée de L1. L’OM, qui restait sur trois victoires consécutives, voit le PSG prendre le large. Deuxième avec 14 points, Marseille aura besoin de plus que son match bonus à rejouer contre Nice pour rattraper les 7 longueurs qui le séparent des Parisiens. Et il faudra vite se remettre de ce coup d’arrêt, puisque le programme des 10 prochains jours n’aura rien d’une sinécure : Lens, Galatasaray (Ligue Europa) et Lille.
Les Angevins, sonnés par leur lourde défaite dimanche face à Nantes sur cette
même pelouse (4-1) ont pour leur part réussi à relever la tête, remontant même sur le podium (3e, 12 points). Et ils l’ont fait en gardant leur jeu offensif, qui devrait se montrer plus payant dimanche à Troyes. Sur le terrain, comme à son habitude, Jorge Sampaoli a fait tourner son effectif. Après avoir choisi de laisser Payet et Milik à Marseille, il a choisi de ménager les centraux Guendouzi et Ünder et les défenseurs Saliba et Luan Peres. A leur place : Caleta-Car ou Amavi, qui n’avaient encore pas joué cette saison, ou encore Gerson, remplaçant dimanche.
Sampaoli a fait tourner
Moins rapides qu’à l’accoutumée, peinant parfois à se trouver, les Marseillais ont multiplié les erreurs techniques, à l’image de Harit qui
Fulgini et le SCO ont tenu tête aux Olympiens.
s’est emmêlé les pieds avec le ballon alors qu’il était idéalement placé pour un contre (55e).
Ils se sont aussi heurtés à des Angevins bien organisés, qui sont régulièrement parvenus à s’interposer et à se projeter rapidement, sans pour autant réussir à inquiéter Pau Lopez, une nouvelle fois préféré à Steve Mandanda.
ITALIE