« Responsabilité » et « risque » politique
Révision du plan local d’urbanisme, objectif zéro plastiques jetables dans les commerces et zéro artificialisation nette des sols, réduction de la vitesse en centre-ville, etc. L’élu niçois sait que certaines des mesures qu’il annonce ne plairont pas à tout le monde. « C’est un risque que j’assume », martèle Christian Estrosi. Même s’il se refuse à faire «de l’écologie coercitive » ,le président de la Métropole annonce clairement la couleur : «Onvapasserà la vitesse supérieure. »
Il en fait une question de
« responsabilité » :
« Évidemment, ce territoire ne résoudra pas à lui tout seul le réchauffement climatique mais nous allons prendre notre part dans cette bataille pour le climat. » Une guerre sur tous les fronts : «Les mobilités qui représentent % de nos émissions de CO, l’habitat qui représente % dans nos émissions et la gestion des déchets responsable de % du CO ».
Un baromètre de la transition ouvert à tous
C’est à ce prix que Christian Estrosi entend, tout à la fois, « respecter le contrat moral qu’il a passé avec les
Niçois de réduire de à % de nos émissions d’ici », sans pour autant
« punir les plus faibles », notamment financièrement, tout en favorisant l’emploi et le développement économique, « grâce au recours aux technologies vertes ». Une équation qui semble bien difficile à tenir. Un défi à la hauteur des enjeux pour le président de la Métropole qui promet d’en mesurer l’avancement « année par année ». Grâce notamment à la création d’un baromètre de la transition, une plateforme collaborative.