> LE TOUR DU MONDE DES INITIATIVES ÉCO-RESPONSABLES
> 1 THAÏLANDE, LES CRÈMES SOLAIRES TOXIQUES BANNIES
Les plages thaïlandaises attirent chaque année des millions de touristes qui contribuent à la dégradation des fonds marins. Pour préserver cet écosystème fragile, la Thaïlande a décidé début août d’interdire les crèmes nocives pour les coraux au sein de ses parcs nationaux marins. Les contrevenants s’exposent à une amende de euros. Ailleurs dans le monde, d’autres destinations interdisent déjà certaines crèmes solaires contenant des substances chimiques toxiques, comme l’archipel de Palau dans le Pacifique, Hawaï aux États-Unis ou certains parcs marins au Mexique.
> 2 ROYAUME-UNI : DE L’ARÔME DE VANILLE CRÉÉ À PARTIR DE PLASTIQUE RECYCLÉ
Une véritable prouesse chimique ! Des chercheurs de l’Université Edimbourg en Ecosse ont développé un procédé permettant de transformer des bouteilles de plastique en arôme de vanille. Grâce à des enzymes mutantes, les scientifiques ont décomposé le plastique en acide téréphtalique, avant de le combiner à des bactéries E coli modifiées. Ils ont ainsi réussi à obtenir de la vanilline, un composant utilisé dans les industries agroalimentaires et cosmétiques. % de l’acide téréphtalique a pu être recyclé en vanilline au terme du traitement. Une efficacité rendue possible grâce aux structures chimiques très proches de la vanilline et de l’acide téréphtalique. C’est la première fois qu’un produit chimique précieux est créé à partir de déchets plastiques.
> 3 LA POLLUTION DES VOITURES TRANSFORMÉE EN ENCRE POUR ARTISTES
La pollution automobile, source d’art ? C’est le défi ambitieux relevé par la start-up Gravity Labs à Bangalore en Inde. Cette société a mis au point une méthode unique. Fixé au pot d’échappement d’une voiture, un appareil cylindrique, le Kaaling, capture % des fines particules noires polluantes crachées ou rejetées par le moteur du véhicule. Ces dernières sont ensuite traitées chimiquement pour produire un pigment de carbone purifié, sans métaux lourds ni agents cancérogènes, lui-même transformé en encre. Baptisé Air-Ink, le liquide obtenu est décliné en plusieurs produits -marqueurs, peintures, spray- et utilisé par des artistes pour leurs créations. Selon la start-up, un seul marqueur Air-Ink contient à minutes d’émissions de carbone par voiture.
> 5 SUISSE : RENDRE DES TOXINES INOFFENSIVES
Au es ans, les déchets chimiques à longue du ée de vie s’accumulent toujours plus dans la ure. Pour les rendre inoffensifs, des ch heurs suisses du laboratoire fédéral d’e tériaux et de recherche (Empa) et d l’Institut de recherche sur l’eau (Eawag) ont difié les gènes de bactéries provenant de déch rendre capables de décomposer ces substances toxiques. Résultat : le procédé a permis d’accélérer la vitesse de décomposition de l’agent ignifuge HBCD, un polluant interdit depuis dans le monde entier et présent notammen dans les boues d’épuration, les poissons, l’air, l’eau… La découverte offre des perspectives prometteus our neutraliser, grâce à des méthodes biologiques, les nombreuses toxines présentes dans l’environnem nt.
> 4 CANADA : RACINES DE SAULE POUR TRAITER LE EAUX USÉES
Au Canada, des chercheurs ont trouvé un moyen efficace de traiter les ea sées municipales en les filtrant à travers des racines aules, permettant d’éliminer les contaminants, tels q hosphore et l’azote ammoniacal. Des millions de litres d’eaux usées pourraient ainsi être traités annuellement grâce une telle «bioraffinerie». Au-delà, cette méthode produit un biomasse qui peut être recueillie pour fabriquer des biocar urants renouvelables, de la bioénergie et autres produits chim ques verts. Publiés en juin dernier dans le journal Science of he Total Environment, ces résultats sont prometteurs quant à l’intégration des phytotechnologies dans les filières de la tran