À Prades, il a laissé le souvenir d’un homme « avenant »
À Prades-le-Lez, commune plutôt bourgeoise de 5 500 habitants, au nord de Montpellier, François Vérove a laissé le souvenir d’un homme « avenant » et « plutôt sympathique », impliqué dans la vie politique locale.
« Si vous m’aviez posé la question il y a deux ou trois jours, je vous aurais répondu que j’en ai gardé une image extrêmement positive : quelqu’un de cordial, de sérieux, qui a tenu ses engagements », confiait hier l’ancien maire du village, Jean-Marc Lussert, qui avait pris l’exgendarme sur sa liste lors des municipales de 2014. François Vérove n’avait pas été élu. Mais il avait finalement intégré le conseil municipal en 2019, jusqu’à la fin de la législature en 2020, après la démission de plusieurs conseillers. Établi sur les hauteurs du village, dans une villa d’architecte qu’il s’était fait construire, l’ancien policier et gendarme avait ensuite déménagé à La Grande-Motte, station balnéaire proche de Montpellier. Et il ne s’était pas porté candidat aux dernières municipales.
Il « représentait la droite républicaine », poursuit M. Lussert, en marquant sa « surprise totale » et son « incompréhension » après les révélations sur son ancien colistier : « Il était un peu tatillon, il insistait sur le respect des règles, de stationnement par exemple. Il se les appliquait lui-même, et ça me semblait logique pour un ancien gendarme. »
François Vérove « ne dégageait pas l’image de quelqu’un de méchant », se souvient Patrick Idelman, qui l’avait côtoyé alors qu’il couvrait la politique locale pour le quotidien Midi Libre . Il « était plutôt sympa », « c’était quelqu’un d’intéressant, qui avait des idées ».