La nouvelle Formule testée et approuvée par Théo Pourchaire
Mandelieu a accueilli samedi le Red Bull Campo, une folle course de poursuite en VTT, inédite en France, où les vététistes amateurs ont eu l’occasion de faire la course avec Myriam Nicole et Loïc Bruni, champions du monde de DH. Les champions, positionnés en queue de peloton, sont partis à la poursuite des coureurs amateurs quelques instants après le groupe. Dès lors, il fallait aller vite, mais aussi jouer des coudes pour ne pas se faire dépasser et maîtriser son vélo pour éviter la chute sur km de course. Les spectateurs ont pu assister à la remontada progressive et spectaculaire de Loïc et Myriam sur l’ensemble du peloton. Partis en derniers, ils sont remontés respectivement jusqu’à la et la places. Les champions du jour s’appellent Enzo Perez et Alizés Lassus. Originaire de la région de Mandelieu-La Napoule, Enzo avait enregistré le meilleur temps sur le run de placement et est donc parti premier. Il est descendu d’une traite sans se faire dépasser par quiconque. Il termine la course premier en ’’’, places devant Loïc Bruni qui fait, lui, ’’’ (dépassant ainsi concurrents !). Myriam Nicole est la première femme à franchir la ligne d’arrivée, secondes devant la Marseillaise Alizés Lassus qui a arrêté le chrono à ’’’ à la place. (Teddy Morellec/Redbull)
N’allez pas croire qu’il fait marche arrière ! Si Théo Pourchaire a coché la case F4, vendredi dernier au Castellet, c’est juste pour apporter sa contribution au rodage accéléré de la nouvelle auto-école de la FFSA qui entrera en piste la saison prochaine.
« Ils m’ont appelé pendant mon déplacement à Sotchi (24-26 septembre, ndlr) afin de me proposer de participer aux essais libres de la manche varoise du championnat de France F4 » , raconte le leader azuréen de la relève tricolore engagé dans une palpitante course au titre en FIA F2 (5e après l’étape en Russie). « Quelle que soit la monoplace, moi, vous savez, je suis toujours partant ! Là, le but, c’était de jauger le potentiel de cette Mygale Gen2 en fin de développement. J’ai donc donné mes impressions. Un avis qui confirme ceux des pilotes qui l’avaient déjà prise en main, semble-t-il ».
’’ plus vite au Castellet
En 2018, sur le circuit Paul Ricard, le Grassois, alors débutant prometteur, s’était invité à deux reprises sur le podium estampillé F4. De quoi conclure sa première saison en sport auto à la 3e place du championnat, avec le pompon du meilleur Junior en prime. Cette fois, il n’a bouclé que 14 tours. Assez pour mesurer les progrès accomplis par rapport à la version actuelle. «Le changement qui saute aux yeux, c’est le halo coiffant désormais le cockpit. Un élément de sécurité important. Malgré celui-ci, l’auto est plus légère grâce aux nombreuses pièces en carbone intégrées. Ça va plus vite en ligne droite. Et ça freine plus fort, aussi, mais on peut encore optimiser ce domaine ».
Sans surprise, le pensionnaire de la Sauber Academy s’est adjugé le meilleur temps de la séance (2’07’’803), reléguant le plus rapide des jeunes loups de la promotion 2021 à 2’’412. Avant les deux dernières échéances du championnat F2 - en Arabie saoudite puis à Abu Dhabi durant la première quinzaine de décembre -, Pourchaire devrait accomplir un second test à bord de cette F4, probablement sur le circuit Bugatti, au Mans.