Monaco-Matin

« Ils ont aimé la conviviali­té de l’événement et le fait que l’on prenne en compte leurs problémati­ques »

Alexandra Fick, chargée de mission à la direction territoria­le de Pôle emploi

- L. B.

Alexandra Fick, chargée de mission à la direction territoria­le de Pôle Emploi, en charge de l’organisati­on des évènements en lien avec le pacte régional d’investisse­ment dans les compétence­s revient sur l’évènement.

Quel est le concept de cette opération ?

C’est un village itinérant qui a pour objectif d’aller vers les gens. Car parfois, ils ont du mal à aller en agence ou chez des partenaire­s. On veut donc être au plus près d’eux pour montrer l’étendue des services proposés par les partenaire­s de l’emploi et la formation de manière conviviale, en extérieur, avec beaucoup de proactivit­é. C’est-àdire qu’on leur pose des questions pour bien les orienter.

Vous visez donc plusieurs publics ?

On veut aussi lever les freins car certaines personnes ont par exemple des problèmes de santé. C’est pour cela que l’on a un partenaria­t avec la CPAM aujourd’hui présente. Si on peut régler un problème de santé, on peut réfléchir à un avenir.

Quand on est un travailleu­r handicapé, il y a Cap emploi qui est un partenaire vraiment efficace ; les gens auront des réponses adaptées. Quand on parle formation et emploi, on parle aussi de création d’entreprise. Il y a  % des demandeurs d’emploi qui réfléchiss­ent à être leur propre patron. C’est comme un bébé, il faut perdre du temps pour en gagner en termes de constructi­on.

Depuis quand ont lieu ces opérations ?

Depuis juin , lors du lancement du pacte régional d’investisse­ment dans les compétence­s. L’objectif est d’aller vers les publics les plus éloignés de l’emploi, donc peu ou pas qualifiés. En clair, ceux qui n’ont pas le bac. On souhaite qu’ils fassent un saut de qualificat­ion. Quand on est profession­nalisé, on est plus prêt pour un retour à l’emploi.

Quel bilan dressez-vous de cette action ?

Le bilan c’est que  % des personnes venues à nos opérations en ressortent satisfaite­s. On se connaît entre partenaire­s, cela crée une synergie. Les gens reçoivent des invitation­s, il n’y a pas d’obligation et on n’a pas d’objectif quantitati­f. L’idée, c’est de faire du qualitatif. Les participan­ts ont aimé la conviviali­té de l’opération et le fait que l’on prenne en compte leurs problémati­ques. On espère leur redonner confiance dans les structures d’accompagne­ment. On est vraiment là pour eux !

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