Monaco-Matin

Une maman Antiboise : « Je me suis dit mince, comment je fais ? »

- J. T.

Panique à bord. Sandra, Opératrice d’achat dans une petite société qui travaille sur le port Vauban, à Antibes, ne savait plus où donner de la tête, hier en milieu de matinée. Pourtant, au réveil, c’était le calme plat. Quelques nuages, c’est vrai, pesaient sur le ciel comme une chape de plomb. Mais les rares éclaircies n’auguraient rien de bien méchant. Si bien que la jeune maman, après avoir déposé sa fille à l’école, est partie travailler l’esprit léger.

« Peu de temps pour nous organiser »

Même combat pour Chloé, assistante commercial­e dans une concession automobile. Une matinée plutôt calme. Et puis une discussion entre collègues est venue mettre un coup de pied dans la fourmilièr­e.

C’est pendant une réunion que Sandra prend connaissan­ce de l’alerte émise par la préfecture des Alpes-Maritimes. «Jemesuis

dit mince, comment je fais ? Ma belle-mère n’est pas là… Nous avons reçu toutes ces informatio­ns très tardivemen­t et avec très peu de temps pour nous organiser.

C’était doit modifier la panique. son planning » Chloé aussi dans l’urgence. « Mon patron n’était pas au courant. Il nous a libérés mais on l’a senti complèteme­nt désarçonné­s. On était tous dans une confusion totale. »

Il est 11 heures. Au départ, les enfants doivent être récupérés à midi. Dans la tête de Sandra, c’est déjà la course. « Très vite, mon patron m’a dit qu’il n’y avait aucun problème. Que je pouvais aller récupérer ma fille et télétravai­ller l’après-midi. »

Finalement, le délai accordé aux parents s’allonge jusqu’à 13 h 30. Une petite bouffée d’oxygène, même si ce n’est pas non plus l’idéal. « Je peux tout de même récupérer ma fille après la cantine », tempère Chloé, d’un naturel optimiste.

« Finalement, tout est rentré dans l’ordre, relativise Sandra. Heureuseme­nt que mon patron a été réactif et compréhens­if. Mais je ne comprends pas cette décision si tardive de la préfecture. »

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