«Çavaêtreuncombat»
Didier Dechamps s’attend à un match engagé jeudi, face aux Belges, en demi-finale. Mais la rivalité née du Mondial-2018 est « saine et sportive » dit le sélectionneur.
Le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps s’attend à «un combat » contre la Belgique, jeudi en demi-finale de Ligue des nations, a-t-il affirmé hier, assurant que la rivalité entre les deux nations était « saine et sportive » malgré des « excès » après la demi-finale du Mondial-2018.
La rivalité entre la France et la Belgique, née de la victoire des Bleus (-) en demi-finale en Russie, risque-t-elle d’être exacerbée jeudi ?
Ce n’est pas un terme négatif de dire que ça va être un combat. Il y a suffisamment de respect entre (le sélectionneur des Belges) Roberto Martinez et moi, et les joueurs, qui jouent pour certains ensemble en club. Mais il y a une heure et demie sur le terrain, il y a une place en finale. Il y a eu beaucoup d’interprétations sur des déclarations à chaud. Je peux comprendre les réactions, la déception ou autre. Il y a toujours eu une rivalité car c’est frontalier, c’est la même chose avec l’Espagne ou l’Italie.
Ils avaient, en , la possibilité d’être en finale, comme nous. Ce n’est pas le match de jeudi qui va changer quoi que ce soit.
Comprenez-vous la réaction des Belges après leur défaite ?
La rivalité a toujours été là, mais elle est saine et sportive. Après, il y a tout ce qui s’est passé à l’extérieur, les commentaires, il a dû y avoir des excès des deux côtés, car on est dans les interprétations de propos à chaud tenus juste après des moments heureux ou malheureux, qui forcément ont pris certainement trop d’importance.
Trouvez-vous que la Belgique a progressé depuis le Mondial ?
Elle a évolué aussi, ils ont six ou sept joueurs à plus de sélections, qui sont là depuis très longtemps. Elle est considérée comme la meilleure équipe du monde au classement Fifa, ce n’est pas pour rien.
Quelles sont ses spécificités ?
Ils ont une organisation bien spécifique, des jeunes qui ont pointé le bout de leur nez mais un noyau dur très expérimenté, qui fait de cette équipe l’une des meilleures en Europe et au monde, avec un potentiel offensif important et une solidité défensive qui est là. C’est une très, très belle génération qui n’a pas eu le bonheur de connaître le succès en compétition.
Que représente la Ligue des nations dans votre esprit ?
C’est une belle parenthèse. Avant, il n’y avait que la Coupe du monde et l’Euro pour gagner un titre. C’est une opportunité surtout qu’on est déjà en demifinales. On a tout fait pour yêtre.Ilyauntitreàaller chercher. Après, on rebasculera sur les deux matches éliminatoires qu’ils nous restent.
N’est-ce pas une compétition factice ?
Il ne faut pas minimiser cette compétition, elle est venue substituer les matchs amicaux qui avaient peu d’intérêt.
Il y a des affiches. On a bien conscience qu’on est là avec un objectif, et contrairement aux autres compétitions, on est déjà en demi-finale.