Une maison de retraite… complètement féline
Vingt-trois chats et deux tortues. Ce sont les pensionnaires de cet établissement, un peu spécial, situé près de l’hôpital de Entre papouilles et croquettes, ces félins vivent au paradis.
Au numéro 60 de l’avenue des Broussailles se trouve une maison de retraite un peu spéciale… Les pensionnaires ? Tous moustachus. Et à quatre pattes. La maison de retraite de la Fondation assistances aux animaux accueille effectivement, en son sein, des chats. Bruns, gris, vieux et moins vieux… En tout, ce sont 23 félins – et deux tortues – qui vivent
(1) sous le même toit, au rez-dechaussée d’une maison, avec jardin. 135 m² leur sont dédiés. À l’accueil, Chouquette, 20 ans, la doyenne. « En fait, elle s’appelle Petite tête, mais une fois, elle a chipé une chouquette et l’a grignotée. Depuis, on l’appelle Chouquette », raconte, amusée, Sandrine Orsuto, la maîtresse des lieux. 23 ans qu’elle travaille au milieu des chats, enjambant les queues et caressant, par-ci Diesel, un chat noir et blanc, par là Mia, « une vieille mamie ». « C’est presque comme si je ne travaillais pas, c’est ma passion, je le fais avec le coeur, explique Sandrine Orsuto. Et c’est apaisant. » qui était en refuge mais qui ne se laisse approcher par personne », et qui n’a jamais trouvé de famille. Pour s’occuper de tout ce beau monde, vérifier que tous les chats aillent bien, faire les soins, le ménage, donner à manger tout en respectant les régimes – certains sont diabétiques, souffrent de certaines pathologies ou n’ont simplement plus de dents –, jouer et papouiller, « on est toujours deux. Et il y a des jours où l’on est trois. »
Outre Sandrine Orsuto, Laurie s’occupe également des félins. Tout comme Murielle, fraîchement arrivée au mois de juin. Et, bien sûr, deux bénévoles. L’une, Sylvie, qui vient depuis un peu plus de 6 ans, trois fois par semaine, et un autre, qui passe une fois par semaine. « S’ils ont besoin de nous, on doit être là », conclu Sandrine Orsuto.