Les drapeaux olympiques et de Paris étaient hier à Cap-d’Ail
Il est temps d’aller pousser on a des rêves à soulever, allez, allez, allez, allez. Relève-toi c’est dans la tête, on est ensemble on va y aller. Allez, allez, allez, allez… »
Au rythme du Coach, le tube de Soprano qu’on ne présente plus, dans le stade Didier Deschamps, les petits Cap-d’Aillois de l’école André-Malraux ont réservé hier un accueil enthousiaste aux trois drapeaux : l’olympique, le paralympique et celui de Paris 2024. Des enfants encore tout essoufflés de leur après-midi passée sur les tapis et autres équipements installés sur le stade pour des ateliers de sports olympiques.
En présence du prince Albert et de deux champions olympiques
À leurs côtés le prince Albert II, venu en voisin, mais surtout en tant que membre du CIO et défenseur des valeurs de l’olympisme et du sport, et les élus locaux rassemblés autour du maire de la commune, Xavier Beck.
Et deux champions, tout aussi ravis d’être là : Samir Aït Saïd, un des deux porte-drapeaux de la France à Tokyo, et Fanny Horta, la capitaine de l’équipe de France de rugby à 7 médaillée d’argent aux derniers JO.
« C’est une forte émotion que de voir ce stade Didier Deschamps qui, après avoir accueilli le trophée de la Coupe du monde en 2018, reçoit aujourd’hui les drapeaux olympiques. Nous sommes labellisés Terre de jeux et notre commune a été retenue comme ville d’accueil de cette tournée olympique Paris 2024 qui a débuté en septembre et qui va passer dans 24 villes, se réjouit le maire. Nous sommes la seule commune de la Région Sud et c’est pour nous un
honneur que nous vivons, de plus, en présence du prince Albert, le seul chef d’État, je le rappelle, à avoir disputé cinq Jeux Olympiques. Ici à Cap-d’Ail, nous croyons sincèrement aux vertus du sport. Depuis quelques années, nous avons d’ailleurs à coeur que tous les cours d’EPS à l’école soient dispensés par des éducateurs diplômés qui interviennent aux côtés des instituteurs. Voilà peut-être aussi ce qui a poussé les organisateurs de Paris 2024 à nous choisir. » Une fierté partagée aussi par le prince Albert qui a chaleureusement félicité son voisin pour ces « trois drapeaux, qui sont un appel à se réunir autour des valeurs de l’olympisme et du sport. »
Cap-d’Ail : centre de préparation pour Paris du basket X
Hier, c’est donc un symbole fort qui a fait escale à Cap-d’Ail. L’enthousiasme déclenché par la venue de ces trois drapeaux promet une belle mobilisation et une belle énergie qui vont monter en puissance dans les trois années qui viennent. « La commune de Cap-d’Ail sera heureuse d’être un petit maillon de la réussite de ces JO de Paris », a conclu Xavier Beck.
Cerise sur le gâteau : il venait d’apprendre que sa commune avait aussi été choisie comme centre de préparation possible pour le basket 3X3. « Des délégations étrangères pourront choisir de venir s’entraîner ici pour cette nouvelle discipline olympique. J’espère qu’elles le feront et nous mettrons tout en oeuvre pour les accueillir. »