Un Cavi’ aux deux visages NICE - BESANÇON : -
A Nice, salle Pasteur , Nice et Besançon font match nul 27 à 27 (11-16).
Arbitres : MM Duclos et Ferrandier.
Nice : gardiens : Gudjonsson (5 arrêts), Quatrevaux. Joueurs : Dupont-Marion (6 buts), Pirani (4 dont 4/4 sur pen.), Savini (1), Oppedisano (cap., 3 dont 1/2 sur pen.), Castro (7), Gaillard (4), Laursen, Marrochi, Lopez, Bon, Rossi (2)
2 minutes : Bon (13’), Gaillard (21’), Savini (28’), Rossi (44’). Entraîneur : Edu Roura Fernandez.
Besançon : gardiens : Mocevic (8 arrêts), Ewe (6). Joueurs : Artega (cap., 1 but), Claire (6 dont 2/2 sur pen.), Aillaud (6 dont 0/1 sur pen.), Audiffred, Labigang (9 dont 4/5 sur pen.), Molherat (1), Vallet (2), Regnier, Mandiango, Moreno (1), Eponouh (1), Prohaska
2 minutes : Vallet (13’), Mandiango (17’, 36’), Moreno (18’). Entraîneur : Benoit Guillaume.
Les personnes qui n’ont vu qu’une seule des deux périodes entre Nice et Besançon peuvent se demander comment un partage des points est possible. Deux parties en une. Une première période ratée, une entame catastrophique. Et un Cavigal qui court pendant toute la rencontre après le score.
Besançon, lanterne rouge au coup d’envoi, n’est pas venu abattu à Pasteur. Et ne fait aucun complexe contre une équipe qui voulait se racheter après sa contre-performance à Caen. Les Niçois
perdent trop de ballons dans l’entame (7 en première mi-temps). En face le trio Claire-Aillaud-Labibang fait preuve d’une grande efficacité. Le Cavi’ a déjà cinq buts de retard après dix minutes. Edu Roura Fernandez, en colère, n’a d’autre choix que de poser un tempmort. Le coach essaie par tous les moyens de mettre son équipe dans le match, et donne beaucoup de consignes en espagnol à Castro. Nice parvient à revenir à -2 en trouvant des espaces sur l’aile droite. Mais l’espoir est de courte durée. Dans la
Nice accroché à la maison.
cage, Mocevic fait le travail (8 parades en 30 minutes). De quoi décourager certains comme Pablo Marrochi, qui jouait sous les yeux du sélectionneur italien. Une rencontre à oublier pour le Transalpin qui sortira blessé à une cheville. Le public est abasourdi en voyant son équipe avoir cinq unités de retard à la pause (11-16). De quoi faire vibrer les murs des vestiaires.
Penalty au buzzer
Les Niçois se rebellent ensuite. Si le handball n’est pas toujours étincelant, le caractère est de retour. Et la différence se fait tout de suite sentir. En l’espace de dix petites minutes, le Cavigal arrive à revenir à hauteur (1919, 40’). Dès lors, une autre partie démarre. Castro emmène son équipe dans son sillage et montre toute la panoplie de son jeu. Deux missiles (44’, 49’) et un autre après un fabuleux slalom (47’). Une partie devenue serrée jusque dans un money-time irrespirable. Nice aurait pu passer devant plus tôt, mais les arbitres voient un passage en force sur une action d’Alexis Bon (56’). Cela se fera pour la première fois du match sur un jet de sept mètres de Pirani (26-25, 58’). Jusqu’à la dernière seconde, les deux équipes peuvent prendre les deux points. Nice est mené avant un dernier tempsmort de Roura Fernandez. Une longue possession avec un penalty sur le gong de Pirani donne le point du nul à Nice (27-27). Le verre à moitié plein ou à moitié vide, un point de pris ou un point de perdu, difficile à dire. Mais Nice aura affronté
Classement:
Pts J
G
N P
D deux fois consécutivement le dernier au classement pour un nul et une défaite. Reste que la réaction du Cavigal peut redéclencher une dynamique. Les Azuréens restent en embuscade en championnat, avant de se rendre à Pontault-Combault vendredi prochain. Un vrai révélateur face à une équipe classée 3e au classement mais qui n’a pour le moment battu que des équipes de seconde partie de tableau.