Personnes mises en examen
ASSASSINAT DE SAMUEL PATY : LE POINT SUR L’ENQUÊTE
rapporte à ses parents que le professeur a montré des caricatures du prophète Mahomet lors d’un cours début octobre sur la laïcité. Elle l’accuse d’avoir demandé aux collégiens musulmans de se signaler.
Une plainte contre l’enseignant
Sur la base du témoignage de sa fille, son père Brahim Chnina lance une virulente campagne sur les réseaux sociaux. Soutenu par un militant islamiste, Abdelhakim Sefrioui, il porte plainte contre l’enseignant pour diffusion d’image pornographique.
Informé de leur campagne, Abdoullakh Anzorov, ans, se rend le octobre devant le collège. Il y rencontre des élèves qui, contre de l’argent, lui permettent d’identifier le professeur de ans.
Deux connaissances du terroriste, Naïm B. et Azim E., ont été mis en examen pour « complicité d’assassinat » terroriste pour l’avoir accompagné acheter un couteau et des pistolets à billes. Le second l’a conduit d’Evreux jusqu’au collège.
Cinq collégiens, âgés de à ans lors des faits, sont soupçonnés d’avoir désigné le professeur à son meurtrier. Poursuivis pour « complicité d’assassinat » terroriste, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Elle reconnaît avoir menti
La fille de Brahim Chnina a été mise en examen pour « dénonciation calomnieuse ». Elle a reconnu avoir menti sur sa présence au cours sur la laïcité de Samuel Paty.
Un Russe d’origine tchétchène, un Français de ans et une adolescente de ans ont été mis en examen début novembre . Ils sont soupçonnés d’avoir encouragé Abdoullakh Anzorov dans son projet funeste.
Fin juin, une femme de ans, interpellée à Nîmes, a été mise en examen pour « association de malfaiteurs terroriste » et placée sous contrôle judiciaire. Elle est soupçonnée d’avoir été en contact avec l’assaillant avant l’attaque et lui avoir transféré la vidéo de Brahim Chnina. Ce dernier est poursuivi pour les vidéos qu’il a postées sur les réseaux sociaux dans lesquels il dénonce Samuel Paty, et pour avoir eu des contacts avec le tueur.
A Abdelhakim Sefrioui, mis en examen pour « complicité d’assassinat terroriste », les juges reprochent une autre vidéo diffusée avant le drame. Des investigations sont en cours pour décrypter certains messages entre protagonistes et des confrontations sont attendues dans les prochains mois.