Monaco-Matin

« Nous n’avons rien inventé »

- Jean-Michel Thillier,

Jean-Michel Thillier, directeur interrégio­nal des douanes des Hauts-de-France, a organisé, lui-même, les nouvelles réglementa­tions dues au Brexit, entre la France et le Royaume-Uni, en vigueur au 1er janvier dernier.

Beaucoup de choses ont changé...

Le Royaume-Uni est devenu un pays tiers. Donc nous avons de nouvelles formalités en place au

CITROËN NICE ACROPOLIS passage de la frontière. Notamment pour les marchandis­es qui entrent ou sortent de l’Union européenne. Il s’agit de formalités douanières, sanitaires, etc. Là où, auparavant, il y avait une libre circulatio­n.

Tout cela complique les choses, non ?

Nous n’avons rien inventé. Nous appliquons déjà ces mesures avec d’autres pays. Ce sont les mêmes

CITROËN NICE ARENAS formalités, les mêmes déclaratio­ns, les mêmes codificati­ons. Le problème, c’est que ces règles s’appliquent désormais avec le Royaume-Uni, un pays avec lequel il existe un flux très important. C’est l’un des principaux partenaire­s économique­s de l’Union européenne et le premier excédent commercial. Désormais, il faut remplir des déclaratio­ns administra­tives pour chaque envoi. Avant le Brexit, ce n’était pas nécessaire.

Ça a été long à s’organiser...

Beaucoup d’entreprise­s ont attendu le dernier moment pour s’organiser, c’est vrai.

Donc oui, les premiers mois, ça a été un peu compliqué. Surtout dans les secteurs soumis à de fortes réglementa­tions techniques.

Ça s’est arrangé ?

Nous revenons à quelque chose de plus normal. Ce qui freine l’import et l’export avec le Royaume-Uni aujourd’hui, c’est davantage les pénuries comme celles des chauffeurs de poids lourds outre-Manche. Cela impacte l’organisati­on du transport. Mais il ne s’agit pas d’un aspect douanier.

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