L’acte II de la « Déclaration de Nice » sur la sécurité signé par Européens
Après la Déclaration de Nice, adoptée en 2017, qui posait les bases de la sécurité urbaine en insistant sur le rôle clés des territoires, l’acte II a été adopté en clôture de la conférence internationale « Sécurité, démocratie et villes », qui s’est tenue à Nice jusqu’à hier soir en présence de 250 élus ou représentants de l’Union européenne.
Sur la base du consensus établi au sein du réseau Efus (« European Forum for Urban Security »), des résolutions ont été posées noir sur blanc. À l’issue de trois jours de débats, de conférences et de visites sur le terrain, Christian Estrosi, maire de Nice, a conclu la conférence avec la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson.
Echanges d’expérience
L’acte II de la Déclaration de Nice appelle, notamment, les institutions européennes à intensifier « leur soutien aux échanges d’expériences et à la coopération en matière de sécurité urbaine ». Le texte demande aussi à ce que l’UE « facilite l’accès des villes aux financements, aux conseils et à la formation pour leur permettre de répondre aux défis actuels et renforcer leur résilience ».
Les territoires sont au centre de la réponse aux crises. Toutes les crises : qu’elles soient directement liées à la sécurité, comme les attentats, ou à la santé, comme la pandémie de Covid-19, ou encore à l’environnement, comme avec la tempête Alex. C’est le constat. Ils attendent une réponse, mais aussi les moyens d’anticiper ces crises. Dans la Déclaration de Nice, les représentants européens demandent à Bruxelles de «garantir des opportunités de financements européens, outre le Fonds de solidarité et l’initiative d’investissement lancée en réponse à la crise de la Covid-19, pour aider directement les villes à mieux anticiper et gérer de façon rapide et efficace les multiples crises auxquelles elles font face ».