Cindy Fabre LA FIÈVRE DU SAMEDI SOIR
Directrice du concours Miss France depuis peu, l’ancienne lauréate de 2005 co-présentera l’élection, ce samedi soir, depuis Châteauroux avec Sylvie Tellier et Jean-Pierre Foucault.
Miss France en 2005, Cindy Fabre est de retour puisque la jeune femme est devenue, l’été dernier, la directrice du concours et succède ainsi à Sylvie Tellier, en poste depuis 2007. Ce samedi soir, en direct de la scène du M.A.CH 36 de Châteauroux, Cindy Fabre co-présentera cette grande soirée avec Sylvie Tellier et Jean-Pierre Foucaut. Le président du jury, Francis Huster, sera accompagné de Clarisse Agbegnenou, Dominique Besnehard, Arnaud Ducret, Kendji Girac, Camille Lellouche et Marine Lorphelin. Pour rappel, celle qui sera désignée Miss France 2023 sera soumise aux votes à 50/50 du jury et des téléspectateurs.
Comment s’est déroulée votre arrivée à la tête de la direction du concours de Miss France ?
On répond toujours présente, en tant qu’ancienne Miss, quand Miss France fait appel à vous.
(rires) Quand Alexia LarocheJoubert, la directrice de la société Miss France, m’a contactée durant l’été, j’ai pris cela pour une marque de confiance. Je la connaissais car elle était productrice du concours quand j’ai été sacrée en .
Qu’allez-vous apporter au concours de ce samedi ?
J’ai une certaine expérience dans l’évènementiel avec ma société Ema Events, une agence spécialisée dans l’organisation d’événements. Je vais essayer d’amener un regard nouveau sur le concours. J’ai eu la chance de beaucoup voyager et je sens le poumon de la France, j’ai envie de remettre en avant nos régions, nos délégués régionaux. Il y a une forme de simplicité à explorer. Je vais me servir de ma jeunesse mais aussi de mon expérience pour apporter une forme de modernité même si le concours a bien été renouvelé ces dernières années.
À quoi pouvons-nous s’attendre samedi soir ?
C’est une émission de divertissement qui doit faire rêver. On s’adresse à tout le monde, à tous les âges, sur tout le territoire. C’est un concours qui respecte les traditions, il y a un côté chauvin qui est très français. On soutient la Miss de sa région, de sa ville, de sa rue.
Le concours a-t-il changé depuis votre sacre en ?
L’évolution est constante, notamment dans la prise en charge des candidates. Elles sont mieux accompagnées, notamment dans le cadre de la reconversion professionnelle. C’est la clé de la réussite.
Quels conseils avez-vous donnés aux Miss avant le concours ?
De profiter de chaque minute.
Leur vie va être changée, surtout pour celle qui va l’emporter. On bascule dans une folie ensuite, pendant jours, avec des exercices médiatiques, des rencontres, des voyages. C’est un rythme fou, même si on est très bien accompagnée, c’est intense. À mon époque, il n’y avait pas de réseaux sociaux donc on ne savait pas trop dans quoi on se lançait quand on devenait Miss France. Aujourd’hui, on mesure un peu mieux ce qui nous attend.
Ça change quoi, d’être Miss France ?
On prend cinq ans de maturité d’un coup. On est élu par le public donc il y a des vraies rencontres intenses et passionnantes sur les routes de France pendant notre règne. Une fois que Miss France s’arrête, le rythme ralentit, ça fait du bien.
(rires) Et puis on regarde dans le rétroviseur et on prend conscience de tout ce que l’on a vécu. Je me suis accomplie personnellement dans cette aventure, une fois l’écharpe posée, j’étais quelqu’un d’autre.
Comment s’est déroulée votre passation de pouvoir avec Sylvie Tellier, directrice générale de Miss France depuis à qui vous succédez ?
La passation a été très rapide, c’est intense depuis septembre avec toutes les élections régionales et la préparation du concours de samedi. On n’a pas eu beaucoup de temps pour échanger. J’ai pris un peu le train en route pour l’organisation de la cérémonie, j’observe beaucoup, j’échange avec tout le monde, j’essaie de donner mon avis sur certaines choses, voir comment on peut dynamiser la scène aussi.
Que représente Miss France en ?
Une valeur refuge, un moment d’évasion, surtout dans cette période un peu anxiogène.
Quels souvenirs gardez-vous de votre élection ?
La veille, et même le jour même, je n’en garde aucun souvenir, j’ai un trou, comme une amnésie de ces instants et du concours. Ça a été un tel choc, car je ne pensais pas avoir la moindre chance, que j’ai tout oublié jusqu’au sacre. J’ai vécu l’aventure comme une colonie de vacances avec plus de quarante candidates. Je me souviens de tout ce qui a suivi mon sacre mais les heures précédentes... (rires)
Miss France, ce samedi à 21 h 10, sur TF1.
« Miss France est une valeur refuge, un moment d’évasion, surtout dans cette période un peu anxiogène »