Nice battu d’un rien
Au bout du suspense et au terme d’un scénario haletant, les Aiglonnes ont dû s’incliner d’un tout petit but hier soir dans leur salle face à Dijon (30-29).
Si, historiquement, Dijon réussit plutôt bien à l’OGC Nice, ce sont pourtant les visiteuses qui sont reparties de la Côte d’Azur avec les trois points pour la deuxième saison consécutive.
Le début de partie était pourtant prometteur, avec des Niçoises qui démarraient tambour battant. Proposant un jeu très rythmé et rapide, les Azuréennes, qui restaient sur deux succès, défendaient également très bien et pouvaient s’appuyer sur les arrêts de leur gardienne Marija Colic pour creuser rapidement un écart de 5 buts (10-5, 15’17’’). Une avance qui n’allait pas s’amplifier par la suite malgré les deux jets de 7 mètres repoussés par une Colic en grande forme (7 arrêts en première période, 14 au total).
Les Aiglonnes allaient ensuite connaître un temps faible lors des cinq dernières minutes de la première mi-temps, dont les Dijonnaises profitaient pleinement pour revenir à hauteur au moment de retourner aux vestiaires (1616, 30’).
Malgré Colic…
Le rythme des attaques baissait en deuxième période, mais Colic continuait son festival dans les buts. Malheureusement, Nice n’était pas beaucoup plus en réussite que son adversaire face aux cages en trouvant à plusieurs reprises Zimmerman ou les montants. Les joueuses de Christophe Mazel semblaient toutefois plus en maîtrise et commettaient un peu moins de petites erreurs. Mises en difficulté par une meilleure défense dijonnaise au coeur de la deuxième période, les Aiglonnes ne parvenaient plus à trouver de fenêtres de tir et se retrouvaient avec trois longueurs de retard à moins d’un quart d’heure du terme (23-26, 47’16’’).
Mais les joueuses de Clément Alcacer, comme à leur habitude, ne rendaient pas les armes et remettaient beaucoup d’intensité pour tenter de recoller au score. Et si Zimmerman repoussait l’échéance en sortant le jet de 7 mètres de Dienaba Sy, l’OGC Nice égalisait et passait même devant à moins de cinq minutes de la fin sur une action collective conclue au pivot par Marie Fall (29-28, 56’30’’).
A deux minutes du terme, le suspense était insoutenable (29-29, 58’). Hélas, sur un tir d’Urban dans la lucarne à 40 secondes de la fin après une séquence offensive pleine de patience, la JDA prenait les devants. La dernière possession niçoise, elle, se terminait par un tir à l’aile de Marie Prouvensier qui trouvait les filets après la sirène et était sanctionné d’une zone. Il s’en est fallu d’un rien pour que le Gym n’accroche a minima un nul qui n’aurait pas été volé.