Monaco-Matin

Crèches : 105 petits mondes à voir au Lanternier Récit en images

Cette année encore, la salle située en dessous de la basilique Saint-Michel abrite une centaine de crèches hétéroclit­es. Une tradition qui a aussi un but humanitair­e.

- YANN DELANOË PHOTOS : DYLAN MEIFFRET

Sous la Basilique Saint-Michel, la salle du Lanternier est redevenue celles des crèches. Comme chaque année en décembre, sous l’impulsion de l’associatio­n Aide humanitair­e des sapeurs pompiers de Menton et de Grasse. Cette fois, pas moins de 105 crèches, très hétéroclit­es, peuvent y être admirées tous les jours jusqu’au 1er janvier. « Selon les années, on a entre 1300 et 1900 visiteurs », se réjouit Bernard Dupont, bénévole de l’associatio­n, passionné de crèches. Avec Gérard Menta, président de l’Aide humanitair­e des sapeurs pompiers, ils ont fait la majorité des crèches présentes. Mais il y a aussi celles d’autres associatio­ns comme, notamment, le secours catholique, le comité des feux de forêt de Castellar, l’associatio­n de Monti, La Villa Blanche, A Ciocoula, mais encore celles de particulie­rs. D’ici, d’ailleurs, à thème, en bois flotté, en mie de pain… Toutes ont leur originalit­é, autour d’une grande crèche mécanique qui trône là depuis 1953 : celle de l’artiste Jacqueline Verdini, décédée en 2019.

C’est d’ailleurs avec elle que tout a commencé il y a plus de 20 ans. « Jacqueline Verdini savait que je faisais des crèches, raconte Gérard Menta. Elle m’a dit de venir voir la sienne, ici… Et puis elle m’a proposé d’exposer les miennes autour. Les curés étaient d’accord. Au début, il y en avait juste trois ou quatre… » Et puis la salle s’est remplie. Quarante crèches. Puis 80. 98 l’an dernier. Jusqu’à 105 cette année. Entre-temps, Bernard Dupont a rejoint l’aventure. Avec sa femme Martine. Et surtout sa petite fille Louna, 11 ans, qui a elle aussi attrapé le virus, et a plusieurs crèches à son actif. « Elle est déjà en train de prévoir pour l’année prochaine... » L’entrée est gratuite. Mais chacun peut faire un don. « Cette année, ce sera pour les Ukrainiens… »

Impasse des Écoles-Pie. Ouvert jusqu’au 1er janvier de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h.

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