Une nouvelle revue pour les archéologues azuréens
La revue Archéam, publiée depuis 1994 par le Cercle d’histoire et d’archéologie des Alpes-Maritimes, devient Revue archéologique des Alpes du Sud. Pourquoi cette métamorphose ? Réponse de Denis Biette, président du CHAAM: « Pour répondre aux nouvelles attentes des archéologues, accompagner les développements les plus récents de la recherche archéologique dans les Alpes méridionales, s’affirmer comme le principal organe de diffusion des travaux scientifiques. »
Vide éditorial
Concrètement, le champ d’investigation de la revue, annuelle, vendue 25 euros, s’élargit à d’autres territoires. Pour l’équipe du CHAAM, il faut « désormais raisonner à l’échelle de l’ensemble des Alpes du Sud, lesquelles regroupent les trois départements sud-alpins, le nord du département du Var ainsi que les provinces italiennes d’Imperia et de Savoie, en Ligurie, et de Coni au Piémont ».
En somme, une cohésion historique, géographique, géologique, même s’il existe une diversité et une complexité des territoires. Ensuite, la volonté est de réunir dans une seule revue, les travaux des chercheurs venant d’horizons différents : CNRS, services des collectivités territoriales, bureaux d’études privés, Institut national de recherches archéologiques préventives. On fédère, on mutualise. Enfin, cette focale géographique repensée comble un vide éditorial. En effet, « il n’existe actuellement aucun périodique spécifiquement dédié à l’archéologie de la partie méridionale des Alpes ».
Dans ces 375 pages à la riche iconographie, on apprécie deux articles particulièrement originaux concernant un patrimoine peu connu de la ville de Nice : les installations souterraines de la colline du Château datant de la seconde Guerre mondiale et cette étonnante villégiature princière oubliée du quartier de la Mantega.