Les véhicules des pompiers exonérés du « malus écologique »
C’était une demande des pompiers eux-mêmes qui souhaitaient que le « malus écologique » de leurs véhicules soit supprimé. C’est désormais chose faite.
Deux sénatrices du Var et des Alpes-Maritimes, Françoise Dumont et Alexandra Borchio-Fontimp, ont « obtenu l’adoption, en séance, au Sénat, sur le projet de loi de finances pour 2023 (PLF 2023), de leur amendement prévoyant la suppression du “malus écologique” sur les véhicules des sapeurs-pompiers », annoncentelles dans un communiqué.
Une « injustice » réparée
Toutes deux estiment que l’application de cette disposition était « une injustice » en raison de « l’utilisation de leurs véhicules, nécessaires à la réalisation de leurs missions de secours, à un moment où les coûts de l’énergie augmentent continuellement ». Ainsi, c’est l’ensemble des véhicules de lutte contre l’incendie des SDIS qui seront exonérés de malus écologique.
« Après l’adoption définitive du PLF 2023 ce week-end, il apparaît que le dispositif de leur amendement a réussi à échapper aux fourches caudines des nombreux 49.3 déposés par la Première ministre, à l’Assemblée nationale, sur le texte », se félicitent les sénatrices.
D’autres aides promises
La Fédération nationale des sapeurs-pompiers (FNSPF), a salué l’adoption de cet amendement. Elle avait d’ailleurs appelé « l’attention des pouvoirs publics dans le contexte des importants feux de forêt frappant le pays l’été dernier sur le non-sens de ce prélèvement, alors même que l’une des missions principales des sapeurspompiers consiste à préserver l’environnement contre les effets des catastrophes naturelles ou industrielle ».
La FNSPF, a rappelé que ce « malus écologique conduisait à pénaliser l’équipement des SDIS en moyens matériels de prévention et de lutte contre les conséquences du dérèglement climatique : feux de forêts ou d’espaces naturels, inondations, orages, tempêtes, etc. »
Une bonne nouvelle donc pour la fédération qui s’ajoute notamment « au renouvellement de la flotte nationale d’avions bombardiers d’eau et des hélicoptères de la Sécurité civile et à l’appui financier de l’Etat, à hauteur de 150 millions d’euros ».