Monaco-Matin

« L’objectif est clair, c’est la montée »

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En 2023, le Belge Freddy Tacheny fêtera déjà ses 9 ans en tant que propriétai­re des Sharks d’Antibes. Président et fondateur de Zelos, une société de marketing et de management sportif, ancien numéro 2 de RTL Belgique, Freddy Tacheny estime que le moment est venu de ne plus rien cacher des ambitions antiboises.

Président, Antibes joue-t-il la montée dès cette année ?

Oui. Je ne suis pas adepte des grandes annonces, et depuis le début je préfère travailler dans l’ombre. Mais j’estime qu’aujourd’hui la première phase du travail de restructur­ation est achevée. Il n’y a plus aucune dette, nous sommes à l’équilibre, nous sommes un club sain. Nous avons, sur ces bases solides, développé les structures opérationn­elles et sportives pour affirmer nos ambitions. Nous passons aujourd’hui résolument dans une stratégie visant la reconquête de l’Elite, je le dis très clairement.

L’équipe vous paraît elle armée pour cela ?

Oui, c’est pour ça que nous avons fait venir Nobel Boungou Colo, Xavier Pollard et Roger Moute, en plus de l’équipe qui était déjà très bonne la saison passée. C’est aussi pour cela que nous avons confirmé Dan Goethals, qui a ma totale confiance pour mener à bien cette mission. Il s’est entouré des bonnes expertises (les psychologu­es, les coaches, préparateu­rs physiques, encadremen­t médical…) Nous avons terminé finalistes la saison passée. j’ai promis au public que nous ferions tout pour être meilleurs encore cette année. Nous voyons que l’équipe est hypermotiv­ée. Nous avons effectué une très belle série. Elle s’est arrêtée à Reims, à l’issue d’un match plein et incertain, mais c’est le moment de rebondir à la maison contre un autre poids lourd du championna­t, St-Quentin.

« Le but, y rester » Êtes-vous optimiste ?

Notre ambition est là. Bien évidemment je suis très conscient de la difficulté, nous ne sommes pas les seuls à souhaiter la montée, mais c’est en tout cas notre totale volonté. Très clairement, c’est notre objectif dès cette année, et si ce n’est pas le cas, ce sera l’année prochaine, et sinon, ce sera l’année qui suit... Nous voulons saisir notre chance parce que nous sommes prêts, à la fois dans nos ambitions et dans nos structures. Mais ce n’est pas le tout d’y aller, le but c’est d’y rester ! Main dans la main avec la municipali­té, tous nos partenaire­s publics et privés, tous nos fidèles supporters, c’est mon rôle de préparer le club et réunir des moyens ambitieux.

Comment comptez-vous augmenter le budget ?

Le prestige de la BetClic Elite - et ses clubs phares - sera l’un des moteurs de la croissance populaire dans notre Aréna. Ceci vaut aussi pour l’implicatio­n de nos partenaire­s publics et privés. Nous installons aussi une dynamique digitale essentiell­e dans notre développem­ent, avec notamment le lancement récent de Sharks TV et la volonté de créer une communauté interactiv­e grâce, notamment, à notre cube vidéo. Le 3e élément, c’est la diversific­ation événementi­elle. Vous connaissez les Harlem Globe Trotters, mais nous allons développer progressiv­ement un certain nombre de nouveaux spectacles, sportifs et musicaux (années 80, musiques de films...), qui vont agrémenter la vie de l’Azur Arena ; à ce titre, je remercie Philippe Baute, le patron de l’Office du tourisme d’Antibes, qui nous accompagne dans cette stratégie, qui marquera les 10 ans de notre magnifique salle.

« Du soutien »

D’ordinaire, je préfère rester dans les coulisses, je ne suis pas un fanfaron. Je ne cesse de travailler et le temps est mon ami. Mais à un moment donné, il faut être clair dans l’ambition. Nous avons à Antibes un public de connaisseu­rs, l’Azur Arena se remplit à nouveau depuis la saison passée, les 4.500 spectateur­s de la finale ont marqué les esprits. On le voit bien : il suffit d’une petite allumette pour que l’Azur Arena s’embrase… Quand on est Antibes, on est Antibes, et la place naturelle de ce club est dans l’élite.

Qu’est-ce qui vous pousse dans ce projet antibois ?

Je trouve ma motivation dans la réalisatio­n de projets sportifs ambitieux, et qui me parlent. Nous avons notamment mis 12 ans à construire un circuit de moto en Belgique. Et nous y sommes parvenus. Je ne lâche jamais rien ! De plus reçois de nombreuses marques de soutien, le soir de match à la salle, ou en ville, et ça me touche. Je me sens totalement Antibois, c’est l’union qui fait la force et on va y arriver... tous ensemble !

F.P.

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