La Ville de Nice lance un plan d’action anti-squats
« Aller plus loin » en matière d’actions et de prévention contre les squats, telle est la volonté de la mairie de Nice. Elle s’est traduite par une délibération adoptée en conseil municipal ce 9 décembre. Anthony Borré, premier adjoint délégué à la sécurité, a fait acter la création d’un guichet unique, avec un numéro téléphonique accessible 24/24 7/7 pour les propriétaires victimes d’une occupation sans droit ni titre.
Ils pourront aussitôt signaler un squat, « être reçus, faire un point sur leur situation » et bénéficier d’un « accompagnement spécifique » dans leurs démarches. En parallèle, « une démarche sera initiée afin de formaliser cette collaboration au travers d’une procédure conjointe entre la ville de Nice, la préfecture des AlpesMaritimes et le procureur de la République », précise la Ville dans un communiqué. Objectif : permettre une intervention plus rapide de la force publique.
Si le sujet ne relève pas de sa compétence directe, la Ville de Nice s’en est emparée dès 2009. Christian Estrosi avait lancé une cellule squat, pilotée par la police municipale. Depuis sa création, 1 046 squats « ont été répertoriés, fermés et sécurisés » à Nice. 293 sites ont été visités par le Pôle action squats, un millier de personnes évacuées et 68 sites démolis.
Depuis début 2022, ce pôle a effectué 18 actions auprès de particuliers et 15 dans le domaine communal.
En parallèle, la Ville diffuse une brochure de recommandations « Prévention squats », avec des conseils de prévention, les bons réflexes à avoir « si on assiste à la violation d’un domicile en temps réel », et les procédures à suivre
« si les squatteurs sont déjà en place ».