Monaco-Matin

JOURNÉE) Antibes : un come-back pour rien

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A Antibes (AzurArena) : (3116, 24-22, 16-25, 21-24) Arbitres : MM. Bayot, Melab, Malphettes Spectateur­s : 3174 Antibes : 34/70 au tir (49%) dont 5/18 à 3 points (28%), 14/21 aux lancers-francs (67%), 24 rebonds (16 défensifs, 8 offensifs), 20 passes décisives, 11 intercepti­ons, 3 contres, 9 pertes de balle.

La marque : Pollard (20), Boungou Colo (18), Pansa (13), Yussuf (12), Pitard (cap., 11), Derksen

Sèchement battus par SaintQuent­in mardi soir dans leur antre (87-65), les Sharks étaient attendus mais n’ont pas réussi à renouer avec le succès devant leur public en s’inclinant au bout d’un scénario complèteme­nt fou. Le début de match s’inscrivait dans la lignée de la deuxième période face à Saint-Quentin. Peut-être quelque peu nerveux les Sharks, à l’image de l’antisporti­ve plus qu’évitable de Pollard qui répondait à une (8), Monclar (3), Negrobar (2), Moute A Bidias. Entraîneur : Daniel Goethals.

Lille : 32/62 au tir (52%) dont 7/16 à 3 points (44%), 21/27 aux lancers-francs (78%), 46 rebonds (30 défensifs, 16 offensifs), 18 passes décisives, 4 intercepti­ons, 2 contres, 20 pertes de balle. La marque : Ponsar (20), Vautier (16), Phillip (13), Suka-Umu (cap., 13), Meyniel (8), Miyem (6), Lasserre (5), Loubaki (5), Thirouard-Samson (4), Golson (2). Entraîneur : Maxime Bézin.

provocatio­n de Meyniel ? Toujours est-il qu’Antibes était mis en difficulté, notamment dans le secteur intérieur où Vautier dominait. En défendant bien la raquette, Lille obligeait Antibes à tirer longue distance et profitait bien des transition­s (7-15, 4’35). Les visiteurs étaient d’une précision diabolique au shoot (80 % dans le QT1), bien aidés par leur capacité à se mettre en situation d’avoir des tirs « faciles » (16-31, 10’). Les Nordistes ne relâchaien­t pas l’étreinte dans le deuxième quart-temps. Malgré les difficulté­s, Antibes n’abdiquait pas, parvenant à enflammer un peu la par- tie et le public avec deux dunks consécutif­s de Nobel Boungou-Colo qui ramenait le retard à dix points (34-44, 16’38).

Ambiance de folie

A la pause, le retard de 17 unités ne laissait plus guère de solutions aux Antibois : il fallait réaliser un exploit pour tirer quelque chose de cette partie (38-55, 20’). L’entame de troisième quart-temps n’incitait pas à l’optimisme, avec un retard qui allait monter à 21 points. Hors de question de se laisser infliger un blowout devant leur public pour les Azuréens, question de fierté. L’heure de la révolte avait sonné. En difficulté face à Saint-Quentin, Yussuf symbolisai­t cette rébellion.

Libéré et poussé par son public, qui n’attendait qu’une étincelle pour s’enflammer, Les Antibois étaient survoltés et faisaient perdre le fil aux Lillois. Bougou-Colo à trois points puis d’un dunk rageur ramenait Antibes devant dans une ambiance de folie (7776, 33’10).

Alors que les deux équipes étaient à égalité, un shoot à trois points de Ponsar à 9 secondes du terme venait doucher les espoirs locaux, pas récompensé­s de leur folle remontée (87-92).

Classement: %

J G P

Diff

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(Photo Patrice Lapoirie) Antibes s’est révolté mais Antibes s’est réveillé trop tard.

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