Monaco-Matin

L’incroyable périple à vélo d’une Toulonnais­e jusqu’en Inde

- SARAH ABOUTAQI

Elle est à 1 000 km à peine de son point d’arrivée définitif. Après six mois de voyage, la Toulonnais­e Nathalie Masset est arrivée à Mumbai, en Inde.

En juin dernier, cette psychologu­e de profession a pris la route direction l’Inde. A vélo. Pourtant « pas une grande cycliste », comme elle le confie au téléphone en riant, elle décide de se lancer dans cette aventure.

Sensibilis­er, informer

« J’ai une bonne condition physique, je fais beaucoup de yoga et j’aime l’idée de se lancer dans une aventure pour une bonne raison ». Car au-delà de se dépasser physiqueme­nt, Nathalie a entamé ce périple pour « éveiller les conscience­s sur la question de l’environnem­ent, et plus particuliè­rement à la préservati­on des sols, prônée par le mouvement Save Our Soil que j’ai rejoint un mois et demi avant mon départ. »

Objectif : parcourir les pays jusqu’en Inde, rencontrer des membres du mouvement et mener des actions dans des écoles « pour informer et sensibilis­er. »

Et le voyage n’a pas été de tout repos. Si elle a toujours trouvé un moyen de dormir chez des particulie­rs, ou dans des hôtels à petits prix, Nathalie a aussi dû dormir dans sa tente. L’apprentie aventurièr­e a fait étape en Italie, Slovénie, Serbie, Croatie, Bulgarie, Turquie, Dubaï, Oman pour enfin atteindre l’Inde. 7 000 km à vélo.

En Inde du Sud à la Isha Fondation

Un soulagemen­t pour celle qui n’est désormais qu’à environ 1 000 km de son point d’arrivée, la Isha Fondation, au Tamil Nadu, dans l’Inde du Sud. « Il me reste du chemin, mais je suis tellement heureuse de ce trajet effectué. Cela n’a pas toujours été facile évidemment, notamment au niveau des montagnes énormes à gravir et des températur­es. La chaleur est tellement forte à Dubaï, Oman et en Inde. Et j’ai eu une frayeur en Slovénie : je me suis retrouvée nez à nez avec un loup. Par chance, il a repris la route sans m’attaquer », rassure Nathalie. Désormais, elle espère continuer son périple, toujours dans ces bonnes conditions, et arriver le 14 février, date du lancement de Save soil. « Ce serait symbolique de fêter la première année du mouvement là où il est né. Je me fixe pour objectif de pédaler une quarantain­e de kilomètres par jour .»

Un rythme sans répit pour celle qui a fêté « même le jour de Noël sur la route. Mais c’est pour la bonne cause ». Après tout, n’est-ce pas ça, le véritable esprit de Noël ?

 ?? (Photos DR) ?? Sur son vélo, Nathalie a effectué des dizaines de kilomètres chaque jour. L’occasion de rencontrer des membres du mouvement Save our soil et d’intervenir dans des écoles.
(Photos DR) Sur son vélo, Nathalie a effectué des dizaines de kilomètres chaque jour. L’occasion de rencontrer des membres du mouvement Save our soil et d’intervenir dans des écoles.
 ?? ??
 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Monaco