La ‘‘decimocuarta’’ au Stars’N’Bars

Au sein de la rédac, on s’est autoproclamé, sans l’aval de la DRH ni de la rédaction en chef (chut !), ‘‘Directeur des contenus éditoriaux du Real Madrid pour le Groupe NiceMatin’’. Ça ne sert pas à grand-chose dans les pages Sports - à rien du tout même mais au moins, les collègues rigolent. Sur notre bureau, un mug acheté au Corte Ingles de Madrid en 1997 qui célèbre la Liga gagnée cette saison-là par Raul, Hierro et compagnie, accrédite nos fonctions, non officielles. Supporter le Real peut, cela dit, être pénible quand les Merengue se font humilier deci delà, par un petit club de Liga (mais si, ça arrive) ou par le détesté Barça. Dès lors fleurissent les quolibets et les rires gras de certains compagnons de la rédaction : bah, on les comprend les pauvres, tout le monde n’affiche pas 14 Ligues des champions à la boutonnière. Supporter le Real vous offre, aussi, des instants de grâce, comme en ce samedi de mai. C’était à Monaco, après une éreintante (on plaisante) journée de travail à couvrir la F1. L’ami Gil, dit Gilou, dit aussi ‘‘Monsieur Vroum-Vroum’’, pensait tenir le bon bout : maillot rouge et pinte à la main dans un Stars’N’Bars enfiévré, notre Candide imaginait ses Reds crépir, pardi, le grand Real, malgré les baffes infligées à Paris, Chelsea et City ! Vous dire que Gil a blêmi ? Un euphémisme, quand Vini Jr (1-0) a inscrit la ‘‘decimocuarta’’ (14e) dans la mythologie du football. Aussi a-t-on rempilé illico pour une pinte, histoire de faire mousser le Real au nez et à la barbe du Gilou...