Vence : tout savoir sur le futur poulailler collectif
La commune finalise ce projet. Les habitants seront bientôt invités à se manifester pour faire partie de l’aventure qui leur permettra notamment de profiter d’oeufs frais.
Tout n’est pas encore bouclé mais l’affaire est bien lancée. Quatre ans après la commune de Levens, c’est au tour de Vence de vouloir créer un poulailler collectif. « Le projet est né de l’idée d’une adjointe, il y a plus d’un an et demi, indique la Ville. On en a parlé et on est allé voir celui de Levens, qui fonctionne très bien, pour voir ce qu’il était possible de faire. »
Où en est-on ?
Un terrain de 200 m², mis à disposition par la commune. La construction du poulailler a débuté dans le quartier de Vosgelade. La volière a déjà été installée. En coulisses, on s’active pour finaliser le projet.
« Pour le moment, il y a une équipe de quatre bénévoles, dont trois qui ne sont pas élus, poursuit la commune. Ona étudié, travaillé sur un préprojet et ça s’est affiné. On l’appellera poule house .» Ou maison des poules, pour la version française. Une association va être créée. « On a envoyé les statuts, on demande une participation de 70 euros par an aux personnes motivées. C’est cet argent qui va permettre de financer les poules et l’achat de grain. »
Douze poules devraient devenir vençoises dès ce début d’année.
Qui est concerné ?
Le projet est basé sur le bénévolat. Aucune règle particulière n’est imposée. « Il faut vraiment être motivé pour faire partie de cette association. On aimerait avoir vingt familles ou personnes seules. Avec douze poules, ça permettrait de faire un roulement : chacun devrait s’occuper du poulailler une semaine tous les trois ou quatre mois. » Histoire de ne pas se lasser. La Ville va prochainement lancer un appel à candidature : « On ira acheter les poules quand on aura une petite dizaine de familles. »
Comment ça fonctionnera ?
« La personne chargée de s’occuper des poules devra récupérer des restes alimentaires dans les écoles, les crèches ou les Ehpad », détaille la Ville. Les bénévoles devront également ouvrir et fermer le poulailler et le nettoyer une fois par semaine. « En retour, les oeufs récupérés seront distribués entre tous les adhérents. » Trois objectifs sont mis en avant : « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et une démarche pédagogique pour les enfants. Ça permet également de responsabiliser autour du gaspillage alimentaire. »