Mignoni : « Ne pas avoir peur de bien faire »
Pts J G N P D B
« Le classement ? Il faut réagir dès Brive, ce n’est pas compliqué. Le Top 14 est un marathon, c’est très long comme championnat. Et souvenez-vous : la saison passée, nous étions encore plus mal classés, mais en réalisant une série de dix victoires [six de rang en Top 14, et trois victoires sur quatre en Challenge Cup] ,ona vu que tout était faisable. Mais il faut retourner au travail, croire en notre plan. Notre groupe a besoin de confiance. Quand on la génère, avec la qualité qu’il y a dans cet effectif, on arrive à faire de belles choses. Il faut trouver cet enchaînement de victoires qui nous ferait du bien, et nous libérerait probablement. »
« Cette victoire va nous faire du bien, car nous étions mal embarqués… À 13-0 et avec un carton jaune, on aurait pu lâcher, mais on ne l’a pas fait, et on a su se remettre dans le match en marquant avant la mi-temps. Ensuite, nous avons très bien défendu, été très solidaires. On a fait preuve de caractère, et ces quatre points permettent de bien finir 2022 [...]. Le top 6 ? Non, on parlera de maintien tant qu’il n’est pas acquis mathématiquement. Notre force est de ne pas se voir plus beau qu’on ne l’est. » « Il faudrait que l’on fasse plus, qu’on ait davantage confiance en nous. Franchement, on peut bien mieux faire. Et il ne faut pas avoir peur de bien faire. J’ai le sentiment qu’on est là, un peu entre deux, alors qu’il aurait fallu continuer à mettre la pression sur cette équipe. Bayonne mérite sa place au classement, mais on peut et on doit faire mieux. Le peu de ballons qu’on a dynamisés les a mis à mal, mais on a manqué de précision et de rigueur pour tuer ce match [...]. Ce qui m’intéresse, désormais, c’est ce qu’on va faire dans les douze prochains matchs. Et croyezmoi : on va s’entraîner très dur, pour que notre attitude et notre jeu sans ballon soient bien meilleurs. »
Alors que le soleil avait fini par vaincre la brume, le spectacle aurait pu s’inviter. Mais le pragmatisme toulonnais, les charges d’Isa et la vista de Paia’aua ont d’abord éteint les Bayonnais, avant dix interminables minutes de mêlée en fin de mi-temps. L’ennui ? C’était sans compter sur la furia qui s’est emparée de JeanDauger, et Lopez a su emmener avec lui ses coéquipiers et le public...