Monaco-Matin

Ces enseignes qui manquent aux résidents du quartier

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Né sur le Rocher, Thierry Traina y habite depuis toujours. Président de l’associatio­n de quartier Le Rocher depuis 2017 – associatio­n dont il fait partie depuis que cette dernière est née en 2012 –, il est professeur de mathématiq­ues au Lycée technique et hôtelier de Monaco. Et amoureux de son quartier, il l’est sans aucun doute. « Ici nous voulons tous garder l’âme de village que détient Le Rocher et nous y parvenons même si le quartier a bien changé. »

Se retrouver autour d’événements

C’est vrai qu’il est loin ce temps pour Thierry Traina où, gamin, il se rendait à l’une des trois boulangeri­es du Rocher, à la quincaille­rie, au magasin d’électricit­é ou encore à l’épicerie du quartier avant de poser dans un panier ses emplettes, qu’il avait achetées pour une voisine. « La vie commerçant­e a bien changé, les résidents aussi, les familles sont parties. » Et aujourd’hui, il ne le cache pas, il manque aussi certaines enseignes de première nécessité. « Une boulangeri­e ouverte tous les jours, avec des viennoiser­ies à vendre jusqu’à dix heures, une véritable supérette, un pôle santé ou encore une épicerie italienne avec des produits frais et de qualité. » Un dépôt pressing aussi aurait sa place. Et de regretter la fermeture de nombreux locaux commerciau­x dans les ruelles.

Selon lui, le potentiel est là. « Nous sommes suffisamme­nt nombreux pour faire tenir une boulangeri­e ou même un dépôt de pain. Nous sommes 700 résidents. À force de ne plus avoir ces commerces, nous changeons nos habitudes, insiste-t-il. Ces commerces sont utiles pour les résidents mais aussi pour les travailleu­rs du Rocher, nombreux ici et qui participen­t aujourd’hui à la vie économique du quartier. Le potentiel est là. »

Un vrai potentiel

La présence d’une infirmière sur place – « même si les infirmière­s se déplacent chaque jour au Rocher » – s’avérerait également opportun. « Cela réduirait les coûts de déplacemen­t pour les Caisses sociales monégasque­s, qui ont explosé depuis qu’il n’y a plus d’infirmière, ni de médecin sur le Rocher. » Pour autant, le président de l’associatio­n reste positif et surtout actif. Cette situation n’entame en rien la volonté de l’associatio­n de réunir les résidents du Rocher autour d’animations, ouvertes à tous. « Des animations comme le videgrenie­rs amènent aussi des résidents de Monaco et des Monégasque­s au Rocher. » Ce qui intéresse grandement l’associatio­n des commerçant­s du Rocher.

C’est pour cette raison que Thierry Traina rencontrer­a le 11 janvier la présidente. S’il n’est pas invité à la réunion du 17 janvier, il va pouvoir apporter sa pierre à l’édifice en évoquant à Alexandra Rinaldi, les événements que l’associatio­n organise. Ils pourraient être développés et amener encore un peu plus de résidents de Monaco extérieurs au Rocher. Tout ce que souhaitent les commerçant­s.

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(Photo Anne-Sophie Coursier) Thierry Traina est né sur le Rocher. Amoureux de son quartier, il compte développer les événements que son associatio­n organise.
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