Serpenti, l’iconique ligne de Bulgari
Un collier Bulgari, issu de l’emblématique collection Serpenti, est mis en vente le 16 janvier à Monaco.
Artcurial reprend ses quartiers d’hiver à Monaco. Du samedi 14 au mercredi 18 janvier, la maison de vente investit à nouveau le mythique Hôtel Hermitage MonteCarlo pour ses traditionnelles ventes de prestige Joaillerie, Horlogerie de Collection, Le Temps est Féminin et Hermès & Luxury Bags. Parmi les pièces phares de ces enchères se trouve un exceptionnel collier « Serpenti » de Bulgari, en forme de serpent articulé, et composé d’écailles en or jaune et gris, de rubis et de diamants. D’un poids de 241 grammes, ce joyau est estimé entre 180 000 et 250 000 euros. Le serpent, symbole de fidélité et de renouvellement, mais aussi de vitalité, d’immortalité et de sagesse, est un thème récurrent de la joaillerie depuis l’Antiquité. En créant sa ligne iconique Serpenti dans les années 40, Bulgari a fait de cet animal à sang froid le support de montres tout d’abord, puis de colliers et de bracelets à la souplesse de reptile. Pour obtenir cette incroyable flexibilité, le joailler italien a utilisé la technique innovante « tubogas », à savoir, un cylindre articulé qui s’enroule autour du cou ou du poignet. C’est Elizabeth Taylor qui, en 1962, a contribué à établir la légende du modèle, en portant une montre-bracelet sertie de diamants et émeraudes, au cours d’une séance photos pour la promotion de Cléopâtre. La collection Serpenti est aussitôt devenue célèbre. Un succès qui ne s’est plus démenti depuis lors. Devenu l’emblème de la maison, le serpent Serpenti est aujourd’hui le symbole du chic et de l’audace joaillière, et d’un savoir-faire de précision. Bulgari ne cesse de renouveler sa gamme, proposant toujours plus de versions « reptiliennes » ornées de pierres précieuses. Au catalogue de la vente figurent aussi d’autre grands noms de la haute joaillerie, comme les incontournables de la place Vendôme, Cartier, Van Cleef & Arpels, Boucheron…, mais aussi des bijoux anciens avec un fabuleux écrin de broches ornées d’émeraudes, ou bien un collier Mellerio en or et diamants, sans oublier des icônes des années 60 ainsi que des bijoux plus contemporains signés Dior et Chanel. Un chapitre sera également consacré aux bijoux d’artistes : César,
Corneille, Cocteau, Ernst et Lalanne… Autant de pièces d’exception que les amateurs pourront admirer le temps d’une exposition du 14 au 17 janvier dans les salons de l’Hermitage.