Si je suis fonctionnaire
J’appartiens à la catégorie des « régimes spéciaux », au même titre que les agents de la SNCF, d’EDF-GDF, les employés et clercs de notaires, les mines, les cultes... Ces régimes spéciaux sont au nombre de 27 et couvrent 7 % de la population française. Le montant des pensions des fonctionnaires continuera d'être calculé sur la base du traitement (hors primes et indemnités) qu'ils touchaient durant les six derniers mois de leur carrière.
Régimes spéciaux fermés aux nouveaux entrants
Les régimes spéciaux tels que ceux de la RATP et des Industries électriques et gazières (IEG) seront fermés aux nouveaux entrants, comme cela a été fait pour la SNCF en 2018. Dans ces secteurs, les nouveaux embauchés ne bénéficieront plus du statut leur permettant de partir en retraite anticipée. Les affiliés actuels pourraient continuer de partir plus tôt à la retraite, mais ils verraient un glissement de leur âge de départ, au même titre que les autres actifs. Ils devraient donc eux aussi partir deux ou trois ans plus tard qu'aujourd'hui. Les fonctionnaires des « catégories actives », qui occupent un emploi présentant un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles leur permettant de partir cinq à dix ans avant l'âge légal, (policiers, surveillants pénitentiaires, contrôleurs aériens, sapeurspompiers, égoutiers, infirmiers), conserveraient un droit de départ précoce, mais l'âge de départ serait décalé, au même titre que celui des autres actifs. Par exemple, une aide soignante pourrait partir à 60 ans contre 55 ans aujourd’hui et un agent de police nationale à 55 ans au lieu de 52 ans.