Il meurt après être tombé dans la rivière
MENTON
Dans la nuit de samedi à hier, vers 23 h 30 en haut du boulevard du Careï, à Menton, non loin des Douanes, un homme d’une quarantaine d’années est décédé. Il serait tombé dans le petit fleuve du Careï, pour une raison inexpliquée. Prévenus, 16 sapeurspompiers de la caserne de Menton ont accouru pour lui porter secours. Ils ont réussi à le sortir de la rivière et à le remonter sur la berge. En arrêt cardio-respiratoire, malgré les tentatives des secours pour le réanimer, la victime est décédée. Selon les premières constatations, si les circonstances du drame sont encore floues, il ne s’agirait pas d’un cyclomotoriste ni d’un automobiliste, et aucun accident de la circulation ne serait en cause. Pourquoi cet homme s’est-il retrouvé dans la rivière ? Une enquête a été ouverte par le parquet de Nice et confiée à la brigade de sûreté urbaine de Menton.
Depuis samedi soir, Sandrine Collonge est désespérée. Au bord des larmes. Le projet que cette Cannoise prépare depuis un an vient de s’écrouler. Dans la nuit de vendredi à samedi, son food truck flambant neuf a été volé dans le parc d’activités les Bois-deGrasse, 7 avenue MichelChevallier. « Je l’ai garé devant mon laboratoire, collé entre mes deux voitures, vendredi à 18 h 30. Samedi à 17 h, il n’était plus là. Et pourtant, je le changeais de place régulièrement ».
Équipé sur mesure
Un choc pour cette cheffe d’entreprise, traiteur dans l’événementiel depuis sept ans, qui avait réceptionné il y a un mois à peine ce rutilant Peugeot Boxer, entièrement aménagé pour des prestations culinaires itinérantes. Un véhicule d’un noir mat très classe, de 3 tonnes, siglé La Brigade du feu, le nouveau nom que Sandrine Collonge avait choisi pour faire évoluer l’activité de sa société Sandrine Events, forte de dix collaborateurs. « Il était entièrement équipé sur mesure avec deux frigos, un four, une enceinte, un brasero. Je l’avais fait aménager par une société spécialisée dans la Drôme, où je suis allée le chercher le 5 décembre. J’ai pu faire trois prestations avec ces dernières semaines ».
Un an de préparation, 100 000 d’investissement et son outil de travail évanouis. Car le projet consistait à développer le food truck en mode burger, tapas ou brasero. « J’étais en pleine commercialisation. J’avais prévu une prestation le 5 février à Cannes, à la Croix-desGardes, puis un Festival de musique à Toulon, une présence sur des brunchs de mariage, des courses sportives...», explique cette triathlète de 48 ans. Battante comme sur l’Ironman en 2019, la cuisinière, arrivée 5e à la Coupe
Élan de solidarité
Un vol insolite qui tombe mal. « Avec la Covid, j’avais tout perdu. Mais j’ai remonté l’activité et fait une année 2022 exceptionnelle. J’avais de la trésorerie, ce qui m’a permis d’investir dans le food truck tout en prenant un crédit. » Depuis la mauvaise nouvelle, cette ex-restauratrice à Mougins reçoit de nombreux messages de soutien. Hier soir, elle comptait plus de 420 partages sur les réseaux sociaux. Elle remercie ses clients pour cet élan de solidarité, et réfléchit aux solutions pour pouvoir honorer ses engagements. Dans l’espoir de retrouver la trace de son outil de travail...