Pour 1 € investi, 6 € de retombées locales
■ La neige, une manne difficile à égaler
L’écosystème du ski mérite son surnom d’or blanc. Selon les calculs du conseil départemental des Alpes-Maritimes, « pour 1 investi dans les domaines skiables, 6 reviennent en dépenses directes dans l’économie locale ». Ce ratio de un pour six est un coefficient bien difficile à égaler. « On n’arrive pas encore à reproduire un tel ratio sur les activités d’été. »
On estime que 2 000 emplois sont directement générés par les domaines skiables en hiver.
■ Les stations de moyenne altitude en avance dans la diversification
Les stations familiales de moyenne montagne ont déjà une expérience concrète de la diversification. À son échelle, La Colmiane est la plus avancée, avec un chiffre d’affaires d’été plus élevé que celui d’hiver (sur les activités proposées par la station). Dès 2005, les élus y avaient fait le choix d’investir dans une luge sur rail ; la tyrolienne 4-saisons de la station est la plus longue de France.
Valberg mise sur des activités de randonnée thématiques, sur un golf d’été qui se transforme en pôle nordique, en plus d’une luge de printemps-été-automne.
Une luge sur rail 4-saisons est attendue à Gréolières. En comparaison, les plus grandes stations d’altitude ont une part de chiffre d’affaires estival bien plus faible (moins de 1 % à Auron et Isola 2 000). Des dizaines de millions d’euros d’investissements liés au ski continuent d’être programmés.
■ Solidarité littoral-montagne
Entre un littoral plus aisé et la ruralité de montagne, les liens sont nombreux. Dans les stations des Alpes du Sud, la clientèle locale contribue à la stabilité de la fréquentation. Mais il existe aussi des liens de solidarité entre mer et montagne, par le biais des subventions (Département et Métropole niçoise). Avec des enjeux d’aménagement, d’emploi, et de développement économique à l’échelle du territoire.