OM-Rennes en entrée !
Du Vélodrome à Bollaert, les seizièmes de finale de Coupe de France animent un weekend prolongé entre un alléchant OM-Rennes, ce soir (21h10), et une affiche déséquilibrée opposant le PSG aux amateurs de Pays de Cassel, lundi (20h45). La plus vieille compétition du football français reprend sur un duel de cadors, Marseille et Rennes, soit le 3e et le 5e de Ligue 1, dans le bouillant Vélodrome de la cité phocéenne.
Papin : « Une affiche de rêve pour 65.000 supporters » « C’est l’affiche rêvée, un match qui mérite que nous ayons 65.000 personnes derrière nous », s’emballe JeanPierre Papin, ex-gloire de l’OM et actuel conseiller du président Pablo Longoria, auprès de La Provence. Dans son jardin, l’équipe d’Igor Tudor arrive lancée par ses sept dernières victoires consécutives, en comptant la qualification contre Hyères (N2) au tour précédent. En face, Rennes est porté par son retentissant
succès 1-0 dimanche contre le PSG. L’ivresse de la Coupe trouve aussi sa source dans les exploits des ‘‘petits’’ et ils sont plusieurs à vouloir écrire l’histoire ce week-end, comme chaque année et comme à chaque tour. En trente-deuxièmes, la sensation est venue de l’Olympique Strasbourg, pensionnaire de Régional 1 (l’équivalent de la 6e division) et tombeur des professionnels de Clermont aux tirs au but (0-0, 4 t.a.b. à 3). Hasard du tirage, les Alsaciens
poursuivent leur épopée demain (20h45) contre Angers, lanterne rouge de L1 qui a éliminé... le RC Strasbourg au tour précédent (0-0, 5 t.a.b. à 4). Il y aura aussi cinq divisions d’écart entre les Nordistes de l’US Pays de Cassel, qualifiés aux dépens de Wasquehal (N2) après un match renversant (1-1, 5 t.a.b. à 4), et les vedettes du PSG, de retour d’une tournée sportive et promotionnelle au Moyen-Orient. Le club de la capitale aurait dû profiter de la Coupe pour reposer ses stars surmenées, comme Messi, Neymar ou encore Mbappé, mais ses déboires récents en championnat (deux défaites en trois matches) inciteront peut-être l’entraîneur Christophe Galtier à revoir ses plans pour remettre de l’huile dans les rouages collectifs.