Maudits poteaux…
Trois fois les Grassois ont touché les poteaux ruthénois. Sans parler d’un tir au but qui s’est écrasé lui aussi sur un montant. Ce n’était pas le soir du RCPG. Hier, les poteaux n’étaient pas grassois, définitivement.
« Ça ne voulait pas rentrer, lance Vincent Muratori, toujours très lucide. C’est incroyable d’avoir autant de ballons qui touchent le poteau. »
Dès la 14e minute, Grasse pouvait ouvrir son compteur sur une superbe tête de Sahmkou Camara mais Cibois puis son poteau en ont décidé autrement. Un premier signe. Quelques occasions plus tard, à l’heure de jeu, Herman Ako ne se pose pas de question
et envoie un missile… qui s’écrase sur le montant droit de Cibois ! Un deuxième signe.
On se serait bien passé de l’adage jamais 2 sans 3. Hélas, les supporters du
Racing allaient connaître une nouvelle désillusion et un nouveau coup au coeur. Tony Badalassi, intenable dès son entrée à la 68e, efface un défenseur ruthénois et adresse un tir hors de portée de Cibois… qui s’écrase sur l’angle de la cage adverse ! Quand ça ne veut pas…
On se dit que les tirs au but vont peut-être pencher en faveur des hommes du président Cheton. Hélas, Dame Gueye, le serial buteur grassois, s’élance et voit son ballon dévié par le gardien… sur le poteau ! La quatrième fois dans cette rencontre. À ce niveau ce n’est pas un manque de réussite, c’est le destin tout simplement.
Hier soir, les poteaux n’ont pas voulu aider une formation de National 2 qui a dominé une équipe de Ligue 2.
C’est dommage. L’histoire aurait été si belle…