Cannes se replonge dans l’intelligence artificielle
Le World Artificial Intelligence Cannes Festival fait son retour, du 9 au 11 février, au Palais des Festivals. Il accueille pas moins de 200 marques qui dévoileront leur vision de l’IA.
Quel est le point commun entre le Metaverse, l’OGC Nice et Uber ? Tous trois sont à l’affiche du World Artificial Intelligence Cannes Festival. Pour sa deuxième édition, l’événement dédié au futur de l’intelligence artificielle (IA) repose ses écrans et cerveaux au Palais des festivals. Du 9 au 11 février, la Croisette vivra au rythme d’une réalité augmentée, repensée, réinventée. Au menu : deux jours entièrement consacrés à un business plus que juteux - les spécialistes estiment qu’en 2030, le marché mondial de l’IA pourrait approcher des 13 500 milliards de dollars et une journée de clôture ouverte au grand public. Ici, l’enjeu est double, comme le soulignent le maire de Cannes David Lisnard et
Charles Ange Ginésy, président du conseil départemental, qui a vu sa collectivité être ciblée par des hackers au mois de novembre. Prévention de crise, désaliénation du travail et calcul quantique : autant de thématiques abordées lors de la manifestation qui élargit ses rangs avec deux nouvelles nations, le Canada et la Belgique qui rejoignent l’Italie.
De nouveaux métiers
Sur scène, une mise à l’honneur de la mémoire du mathématicien Alan Turing, la remise des « Cannes Neurons Awards », mais aussi un chien robot bionique qui devrait faire sensation. Seront présentes 200 marques, 75 grandes entreprises européennes et une trentaine de start-up locales.
Ces dernières présenteront leurs innovations : sonde pour mesurer la qualité de l’eau de baignade, plateforme d’analyses des performances sportives, aérostat pour détecter les incendies… Des talents de tous âges, puisque parallèlement, « des collégiens viendront présenter l’algorithme qu’ils ont euxmêmes créé », se réjouit Marco Landi, ancien directeur monde d’Apple, désormais président de l’Institut EuropIA, voulant partager le potentiel infini de ce secteur. Et à ceux qui diaboliseraient cette révolution technologique, Olivier Cadi, directeur général de Corp Agency se veut rassurant : « Oui, des métiers disparaissent. Mais d’autres sont en train de naître. Il faut justement s’y intéresser maintenant. »