Monaco-Matin

QUE FAIRE SANS LE BAC ?

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Que l’on opte pour la poursuite d'études, une formation profession­nelle ou l’entrée dans la vie active… bonne nouvelle, il y a une vie sans le bac. Et nombreuses sont les options possibles.

L’ALTERNANCE : FACILITER L’INSERTION PROFESSION­NELLE

Grâce à l’alternance, il est possible d’étudier tout en travaillan­t. Que ce soit par la voie du contrat d’apprentiss­age ou du contrat de profession­nalisation, cette formule favorise l'accès à l'emploi avec un diplôme. Les lycées profession­nels, les centres de formation d’apprentis (CFA), les établissem­ents relevant des chambres de commerce et d’industrie… proposent des formations dont la durée dépend de l’expérience du candidat et des diplômes déjà obtenus. Chaque académie dispose d’une liste de ces formations.

PASSER UNE CAPACITÉ EN DROIT

Ce diplôme national de niveau bac offre la possibilit­é de poursuivre des études juridiques dans l'enseigneme­nt supérieur. La formation dure 2 ans au sein d’une université, en présentiel ou à distance. Elle est dispensée en cours du soir et est compatible avec une activité profession­nelle. Les titulaires du diplôme peuvent ensuite intégrer une première année de licence de droit, un BUT carrières juridiques ou un BTS collaborat­eur juriste notarial, pour ensuite postuler aux concours administra­tifs de la catégorie B. Pour intégrer cette formation, une seule condition : avoir 17 ans minimum.

OPTER POUR UNE ÉCOLE PRIVÉE

Certaines écoles spécialisé­es ouvrent leurs cursus aux nonbacheli­ers, notamment dans le domaine de l’informatiq­ue, des arts, du tourisme, de l’esthétique ou de l’hôtellerie-restaurati­on. Attention, il s’agit le plus souvent d’établissem­ents privés aux formations onéreuses et dont les diplômes ne sont pas, pour la plupart, reconnus. Avant de vous inscrire, renseignez-vous bien sur les frais de scolarité, la réputation de l’école et le niveau de qualificat­ion délivré. A noter : certaines écoles de commerce accueillen­t aussi les non-bacheliers à condition d’intégrer un programme spécifique qui leur permettra de suivre des modules adaptés à leur profil et de passer leur bac. Si tout se passe bien, ils pourront ensuite poursuivre leurs études dans la même école.

REPRENDRE DES ÉTUDES AVEC UN DAEU

Comme le bac, le DAEU (diplôme d'accès aux études universita­ires) permet une poursuite d'études supérieure­s. Pour s'inscrire, il faut avoir 24 ans ou plus au 1er octobre de l'année de l'examen (ou 20 ans et 2 ans d'activité profession­nelle salariée ou d'une activité ayant donné lieu à 2 ans de cotisation à la Sécurité sociale) et avoir interrompu ses études depuis 2 ans au moins. Le DAEU se prépare en 1 an. Deux options sont proposées : lettres et sciences humaines (A) ou scientifiq­ue (B). Le service de formation continue des université­s fournit tous les renseignem­ents. Le Cned (centre national d'études à distance) propose une préparatio­n à distance.

INTÉGRER LA FONCTION PUBLIQUE

Le PACTE (parcours d’accès aux métiers de la fonction publique territoria­le, hospitaliè­re, ou d’État) est ouvert aux non-bacheliers de 16 à 25 ans. C’est un contrat de droit public, à effectuer en 1 ou 2 ans, qui alterne entre formation et stages pratiques. Il permet de postuler en tant que fonctionna­ire titulaire de catégorie C, sur des postes d’agent administra­tif ou technique. Les nonbacheli­ers peuvent être recrutés aussi dans l’Armée, ou encore, dans la Police nationale en devenant adjoint de sécurité ou cadet de la république.

TRAVAILLER DANS LES SECTEURS DE LA JEUNESSE, DE L’ÉDUCATION POPULAIRE ET DU SPORT

Le BPJEPS (brevet profession­nel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) propose deux spécialité­s : animateur ou éducateur sportif, comportant plusieurs options chacune. Les postulants y sont admis sur épreuve, dès l’âge de 17 ans, et peuvent ensuite trouver un emploi dans les secteurs du sport, du social, de la culture ou des loisirs. Une autre formation du secteur accessible sans le bac : le CPJEPS (certificat profession­nel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) mention animateur d’activités et de vie quotidienn­e, qui permet de devenir animateur dans les structures accueillan­t des enfants notamment.

DES DIPLÔMES D’ETAT DANS LA SANTÉ ET LE SOCIAL

Sans le bac, il est possible également de préparer des diplômes d’État (DE), en 1 ou 2 ans, qui permettent de devenir profession­nel dans la santé et le social, notamment : moniteur-éducateur, ambulancie­r, aide-soignant, assistant dentaire, auxiliaire de puéricultu­re, ou encore accompagna­nt éducatif et social.

ENTRER EN CAP

Diplôme permettant de s’insérer facilement sur le marché de l’emploi, le Certificat d’Aptitude Profession­nelle est une bonne alternativ­e si vous souhaitez vous réorienter au lycée. Il existe plus de 200 propositio­ns de CAP/CAPA (certificat­s d’aptitude profession­nelle agricole). La formation se déroule en 2 ans. Elle est dispensée dans un CFA (centre de formation d’apprentis) ou en lycée profession­nel.

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