Des mesures pour désengorger les urgences de Fréjus
Lors d’une réunion interne, la direction du centre hospitalier intercommunal de Fréjus et les soignants ont discuté des solutions envisageables pour alléger la charge de travail du service des urgences, au sein duquel les brancards s’étaient accumulés le 5 janvier. Parmi les mesures immédiates sur lesquelles la direction s’est engagée, figurent la réorganisation du service oncologie, qui libérerait quatre lits ; plusieurs déménagements internes qui permettraient de dégager plusieurs lits au sein du service de médecine spécialisée ; et 14 lits supplémentaires au service gériatrie.
Recrutement de sept personnels soignants
« Il faut rappeler que la plupart des patients qui se retrouvent aux urgences aujourd’hui par manque de place et engorgent l’unité sont des personnes âgées polypathologiques qui devraient bénéficier d’une prise en charge plus longue au sein de services spécialisés », rappelle le docteur Jammes, responsable
du service des urgences. Ces mesures devraient ren- trer en vigueur au plus tard le 26 février.
Dans un second temps, l’administration entend recruter quatre infirmiers et trois aides soignants aux urgences, et déménager l’unité pédopsychiatrique Arobase en juin afin de récupérer une quinzaine de lits.
« C’est déjà bien, mais nous nous méfions des effets d’annonce et attendons avec impatience la venue du directeur de l’ARS Paca prévue pour début février. Nous en
profiterons pour évoquer le déficit chronique structurel de l’hôpital », rappelle le médecin.
« On commence à voir le bout du tunnel »
« On commence à voir le bout du tunnel, explique le docteur Jammes. Les mesures ont commencé à avoir des effets positifs. Si les malades souffrent moins, on souffrira moins aussi. Nos destins sont liés ».