Monaco-Matin

Le plein de nouveautés

Lors d’une réunion ville-hôpital organisée mardi au Palais de l’Europe, une présentati­on des nouvelles équipes et de la nouvelle offre de soins à La Palmosa a été proposée. Aperçu.

- Communauté profession­nelle territoria­le de santé. Dossier : Alice ROUSSELOT arousselot@nicematin.fr

Pour la deuxième fois, La Palmosa organisait mardi une réunion ville hôpital, en partenaria­t avec la CPTS (*), pour présenter ses nouvelles activités médicales. La première réunion de ce type ? C’était le 24 novembre 2021. Autant dire qu’en quatorze mois, les choses ont évolué.

« Depuis, nous avons vécu une triple crise, amorce la directrice de l’établissem­ent, Mylène Ezavin. Sanitaire, d’abord. Au niveau des ressources humaines, aussi. Cela a affecté le fonctionne­ment des urgences, et de l’hôpital, occasionné des fermetures de lits, la fermeture provisoire de services… Et, enfin, une triple épidémie en fin d’année. Malgré ces difficulté­s, nous avons actualisé nos projets et progressé sur trois axes principaux. »

« Compléter une offre qui était carencée »

Le premier d’entre eux, c’est assurément le développem­ent de l’offre de soins sur le territoire. En gynécologi­e, périnatali­té, cardiologi­e, ORL, stomatolog­ie, rhumatolog­ie, oncologie, chirurgie thoracique… sans compter les études en cours concernant la dermatolog­ie. « Il s’agissait de compléter une offre qui était carencée. Maintenant, on doit s’atteler au développem­ent de la chirurgie, et notamment de la cancérolog­ie. Nous menons un gros travail avec la CPTS, et avec l’ensemble des intervenan­ts, sur sa prise en charge – qui n’est pas suffisamme­nt développée à l’est du territoire. » La responsabl­e souligne que, dans le contexte de crise sanitaire, l’hôpital a participé « plus qu’activement » à la prise en charge des patients. Mais pas sur la partie réanimatio­n, faute de lits de soins intensifs. « Si on développe la prise en charge des cancers, notamment sur la chirurgie digestive, on aura besoin d’obtenir ces lits. Et on y travailler­a », résumet-elle. Rappelant l’objectif de créer un centre de dialyse d’ici à 3 ou 5 ans. « D’un point de vue architectu­ral, on ne peut pas se le permettre aujourd’hui… »

« Un service d’hospitalis­ation de courte durée qui n’existait pas »

Deuxième axe sur lequel l’établissem­ent a progressé : le partenaria­t avec la médecine de ville. Qui s’est notamment traduit par l’ouverture d’une Maison de santé du littoral à l’entrée de l’hôpital. Présenté aux instances des cinq établissem­ents concernés (hôpitaux de Menton, Breil et Sospel, Ehpad de La Brigue et de Saorge), le projet territoria­l de santé Roya-Bévéra a par ailleurs été validé. Une direction commune devrait être entérinée, après le départ de Thierry Loirac en octobre dernier.

Mylène Ezavin annonce, par ailleurs, la rénovation-extension totale du plateau des urgences en 2023. « On passe de 500 m² à 900 m² en créant un service d’hospitalis­ation de courte durée qui n’existait pas. Avec des circuits dédiés qu’on a appris à savoir essentiels et des chambres supplément­aires. » L’année qui débute sera aussi marquée par la rénovation du projet d’établissem­ent. Obsolète depuis 2020. « Le squelette, on le connaît. Mais il reste à travailler sur l’adaptation architectu­rale pour sa réalisatio­n. »

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(Photo DR) Plusieurs intervenan­ts sont montés sur la tribune pour présenter les nouveautés dans leur service.

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