L’offre de soins en imagerie se développe aussi
Du côté de l’imagerie aussi, beaucoup d’efforts ont été faits ces derniers temps. Et les applications sont multiples. La médecin radiologue Élisabeth Benattar explique que le service a notamment acquis un mammographe numérique. Qui, grâce à un système de capteurs, permet de ne pas trop comprimer les seins. Elle explique que le service est agréé pour prendre part à la campagne de dépistage contre le cancer du sein. En raison de travaux, cette activité ne pourra en revanche reprendre qu’au mois d’avril. « Nous avons acquis une nouvelle table de radiologie numérique pour répondre à la demande croissante des radios pour service des urgences, patients hospitalisés et patients externes », justifie Élisabeth Benattar.
Elle explique par ailleurs que grâce à l’équipe gynécologique du Pr Jérôme Delotte, l’IRM pelvienne a été bien développée. « Elle est de plus en plus demandée, car c’est l’examen de deuxième intention après l’échographie pour toutes les pathologies gynécologiques. Dépistage endométriose, cancers de l’utérus… Elle apporte énormément dans le diagnostic, notamment pour les cancers de l’endomètre ou du col. Cet examen devrait encore se développer. Nous sommes formés, l’équipe de manipulateurs est compétente », résume-t-elle.
Autre domaine pris en charge par l’imagerie : l’ostéo-articulaire. « Nous avons commencé la radio interventionnelle en partenariat avec le CHU de Nice. »
Élisabeth Benattar cite également l’utilité de son service pour les pathologies pulmonaires – une activité qui nécessite beaucoup de scanners. diagnostic de l’hémochromatose et de la stéatose, nous disposons d’un logiciel de quantification du fer et de la graisse. L’IRM est très performante pour cela. »
Des IRM prostatiques peuvent également être réalisées dans le domaine de l’urologie, pour pouvoir proposer des biopsies ciblées.
« Le service s’est inscrit dans la qualité et le développement durable, indique par ailleurs la radiologue. Nous utilisons des produits de contraste, souvent polluants. Or, il existe un grand programme national porté par un hôpital breton qui consiste à récupérer les produits pour les recycler. Nous avons proposé à la direction d’en faire partie. »
Le service s’est inscrit dans la qualité et le développement durable ”