Monaco-Matin

Frankie à Toulon BURGERS DAUBE NIVEAU !

Frankie, c’est la nouvelle adresse dont tout le monde parle à Toulon ! Cet établissem­ent de street food propose des burgers revisités avec des recettes traditionn­elles.

- FLORIAN SIMEONI fsimeoni@nicematin.fr

Des plats traditionn­els revisités dans des burgers. Jérémie Courdouan, Matthias Ney et un troisième ami associé, tous originaire­s de La Crau, ont trouvé leur concept et (très vite) leur clientèle. Ouvert en octobre dernier, le restaurant Frankie, à quelques pas des halles de Toulon a su se faire une place. « Avant, je travaillai­s dans la communicat­ion. Mais je n’ai pas eu le temps de me pencher sur celle du restaurant ! Le bouche-àoreille a très vite fonctionné dès les premières semaines. Ça nous a surpris et nous en sommes très contents », assure Jérémie, l’un des fondateurs.

Côté cuisine, c’est Matthias qui s’affaire à confection­ner les buns aux saveurs travaillée­s. « J’ai pu m’exercer dans des étoilés et des semi-gastronomi­ques à Saint-Tropez et Paris, raconte-t-il. Nous sommes tous les trois de très bons amis. Ils m’ont proposé de monter une sorte de snack. J’aime la street food mais, quitte à faire des sandwichs, autant faire du haut de gamme avec des produits français et d’anciennes recettes que l’on modernise ».

Street food, fait maison et accessible

Cette touche rétro se retrouve dans la décoration du restaurant, faite de vieux objets chinés, comme les tables en formica. Un décorum éclairé par des néons aux couleurs et teintes fluos et même une immense boule à facettes qui nous plongent dans les années soixantedi­x. « Il y a aussi le nom, Frankie, luimême, intemporel », précise Jérémie.

La part belle est faite au haut de gamme dans l’établissem­ent... Et cela passe par du fait maison. Les pains à burgers briochés sont préparés tous les jours par Matthias. « J’ai de la chance car mon père est pâtissier. Il a été chef chez Matyasy à La Crau. Il m’a appris la boulangeri­e et la pâtisserie. » Ce qui explique que les desserts, faits maison eux aussi, changent sans cesse. En ce moment, il est possible de déguster d’énormes cookies au chocolat noir et spéculoos.

Malgré le temps que cela lui prend, le chef s’épanouit derrière les fourneaux.

« Je m’amuse dans ce mélange de street food haut de gamme tout en étant accessible. C’est ce que je cherchais. Une clientèle diversifié­e de gens en costume ou en jogging ! », plaisante Matthias. Les tarifs des burgers oscillent entre 8 et 9 euros : « Cela reste un sandwich, ça parle à tout le monde, notamment aux jeunes. Mon grand-père n’en est pas très friand mais, quand il est venu manger le burger à la daube, il s’est régalé car il a un peu retrouvé le plat de sa grand-mère. Ce sont de vraies recettes que nous mettons dans du pain. Et tout est fait maison jusqu’au ketchup et toutes les autres sauces », explique Jérémie.

Pour bien faire les choses la carte de Frankie se limite à huit buns différents et variés. Parmi eux, « le daube ». Malgré son nom à double sens, c’est le burger signature qui a participé à la rapide renommée de l’établissem­ent. « C’est celui qui a le mieux marché au début car les gens étaient très curieux. Il se vend toujours autant mais le Panko fonctionne aussi pas mal. Un bun au poulet et curry vert avec son ketchup épicé », explique le chef.

Pour le bun à la daube, Matthias fait cuire la viande 24 heures avec des oignons, des carottes et de l’ail. Évidemment, cette « daube » est beaucoup moins liquide que son inspiratio­n et est accompagné­e de pousses d’épinard, de carottes rôties et de pickles d’oignon.

Bun façon soupe de poisson

En plus des buns à la carte, Frankie propose un burger spécial, régulièrem­ent renouvelé. En ce moment, c’est un bun spécial « soupe de poisson ». « J’ai pris des éléments présents dans la soupe de poisson pour les décliner dans un sandwich. C’est accompagné d’une mayonnaise à la rouille, de tomates séchées, de fenouil, de citron, d’un peu d’huile d’olive et de quelques pousses d’épinard pour accompagne­r de la lotte panée ».

Les trois compères espèrent à terme pouvoir ouvrir d’autres restaurant­s avec un labo central, afin de pouvoir conserver ce haut niveau de qualité. En attendant, on ne peut que vous conseiller fortement cette adresse.

« Faire des sandwichs haut de gamme avec d’anciennes recettes »

Frankie. 27, rue Paul Lendrin, à Toulon. Ouvert du mardi au vendredi, de 12 h à 14 h 30 ; jeudi et vendredi de 19 h à 22 h 30 ; samedi de 12 h à

22 h 30. Burger à partir de 8 euros. Formule sandwich, accompagne­ment ou dessert du moment et boisson à partir de 17,50 euros. Commandes au 07.66.57.99.87.

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(Photos Frank Muller) Matthias Ney, Jérémie Courdouan et le « Daube ».
 ?? Frankie. ?? Le burger « daube », la signature de
Frankie. Le burger « daube », la signature de
 ?? ?? Matthias cuit chaque jour les pains à burger.
Matthias cuit chaque jour les pains à burger.
 ?? ?? Jérémie et Matthias devant Frankie.
Jérémie et Matthias devant Frankie.

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