Les chiffres de la transition énergétique en 2022
Les acteurs de la transition énergétique en Principauté se sont réunis au Yacht-club autour de la Mission créée à cet effet en 2016. L’occasion de dresser le bilan de six ans d’actions.
La conférence annuelle de la transition énergétique, organisée mardi dernier au Yacht-club, était l’occasion d’un point d’étape 6 ans après la publication du Livre blanc de la transition énergétique. Un bilan que le conseiller de gouvernement-ministre de l’Équipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme, Céline Caron-Dagioni, a qualifié de « positif » grâce à la « formidable mobilisation collective » des acteurs de la Principauté.
« Monaco fait de la transition énergétique une priorité absolue et nous avons dans ce domaine une marque de fabrique reconnue partout dans le monde. Nous devons donc continuer sur cette voie comme nous l’a demandé le Prince souverain » ,a ainsi estimé le ministre d’État, Pierre Dartout. Or, « nous constatons avoir atteint un palier dans la dynamique de rassemblement autour de cette question » ,a rappelé Céline Caron-Dagioni.
Une réduction d’environ 37 000 tonnes de CO2 d’ici 2030
Il faut donc, plus que jamais, poursuivre l’effort engagé pour convaincre davantage. Identifier les freins et définir les leviers à actionner pour respecter les objectifs fixés par le Souverain : réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la Principauté de 55 % à l’horizon 2030 (par rapport à 1990) afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour cela, « une réduction d’environ 37 000 tonnes de nos émissions de CO2 est nécessaire, soit 3 400 tonnes par an » d’ici à 2030, a détaillé Annabelle JaegerSeydoux, directrice de la Mission pour la Transition Énergétique. Trois secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre dans le pays sont identifiés : la mobilité (39 % des émissions), l’énergie consommée dans les bâtiments (33 %) et les déchets (26 %). « Des solutions existent et sont à notre portée » ,a rappelé la directrice de la MTE. « Le vrai challenge qui reste devant nous c’est de les financer et de les développer massivement », a conclu Céline Caron-Dagioni.