Le Monaco Economic Board paré pour l’action
À l’heure d’un retour à la normale dans le monde des affaires, les équipes sont organisées pour faciliter le business des entrepreneurs monégasques, et ouvrir de nouvelles fenêtres de tir.
En Principauté comme partout dans le monde, le Monaco Economic Board (MEB) est sur une ligne de conduite constante : celle de favoriser l’économie monégasque et le travail de ses acteurs.
À l’occasion de l’assemblée générale qui réunissait les membres jeudi soir au Méridien Beach Plaza, l’équipe a dressé le bilan d’une année 2022 marquée par la reprise des échanges internationaux, stoppés au plus fort de la crise sanitaire. Ce qui signifie à la fois des déplacements. Mais aussi des accueils de délégations en Principauté. En détail, des représentants de l’État de l’Indiana, du Vietnam, de Djibouti, d’Estonie ou d’Autriche sont venus à la rencontre des entrepreneurs monégasques.
L’importance du réseau diplomatique
Dans l’autre sens, ces mêmes entrepreneurs monégasques ont formé le noyau de missions économiques pour promouvoir leurs actions à Dubaï, Montréal, Toronto et Madrid. « Nous avons ouvert la route vers l’Amérique du Nord et fait nos premiers pas en Espagne, un pays que nous espérons accueillir à notre tour », soulignent de concert Guillaume Rose et Justin Highman, respectivement directeur général exécutif et directeur général adjoint, en égrenant leurs actions des mois passés. L’assemblée générale du MEB a été l’occasion de rappeler que l’activité des équipes gravite autour d’un épicentre : celui du réseau
diplomatique et consulaire de la Principauté. Connu pour faciliter et développer les échanges. En pratique, un nouvel accord avec le département des Relations Extérieures a été passé pour permettre, lors de chaque accréditation d’un nouvel ambassadeur, d’organiser le jour de sa venue en Principauté, un échange avec des adhérents du MEB pour étudier des opportunités dans les pays qu’ils représentent.
Une stratégie parmi d’autres que
les équipes du MEB éprouvent dans une situation post-pandémie où le budget de l’association – abondé par une subvention gouvernementale – apparaît déficitaire. Une situation comptable qui ne doit pas arrêter l’action, comme l’a souligné Guillaume Rose aux adhérents : « C’est important d’être actif dans une période ou l’économie ne nous attend pas ».