Place aux espoirs du tennis mondial à Cap-d’Ail
Le tournoi débute aujourd’hui avec les qualifications et connaîtra son dénouement le 8 avril. L’occasion de faire un tour d’horizon et de replonger dans les souvenirs de Jo-Wilfried Tsonga.
Depuis sa création en 1998 l’Open junior lève le rideau sur le printemps du tennis azuréen qui transforme les Alpes-Maritimes en capitale mondiale du tennis avec la succession de 4 tournois internationaux : les ITF juniors de Cap-d’Ail et Beaulieu, le Future de Grasse et le prestigieux Masters série de Monaco.
Étape incontournable de préparation à Roland-Garros
À l’approche du printemps, le circuit international aborde la saison sur terre battue en plein air qui s’achève à Roland-Garros à la fin du mois de mai. Les apprentis champions privilégient l’étape Cap-d’Ailloise idéalement placée dans le calendrier international, afin de s’acclimater au jeu sur terre, d’engranger les précieux points ITF comptant pour le championnat du monde et de préparer, dans des conditions idéales, le grand rendez-vous Parisien.
Le renouveau du tennis français et mondial fait ses armes d’apprentis champions dans les
épreuves d’un circuit juniors organisé sur le modèle du circuit professionnel. Se distinguer dans les étapes du circuit junior c’est entrouvrir la porte d’accès au monde professionnel. Après une série de victoires tricolores lors des premières éditions, la tendance a nettement basculé en faveur d’une délégation étrangère, qui depuis une quinzaine d’années impose une implacable domination. Il faut revenir en 2011 pour trouver un succès tricolore sur la place Marquet chez les garçons avec Laurent Lokoli et en 2014 chez les filles avec Lucie Wargnier. Pire, l’étape Capd’Ailloise a souvent été synonyme de déroute pour le clan bleublanc-rouge.
C’est un team français revanchard qui se présente à Cap-d’Ail, bien décidé à mettre fin à 10 longues années de disette. La génération 2023 des étoiles montantes du tennis mondial est en lice dans la 24e édition de l’Open junior avec le secret espoir de succéder à ses glorieux devanciers. En effet tous les plus grands et toutes les plus grandes, ou presque, ont foulé la terre battue azuréenne avant de s’envoler vers les sommets du tennis mondial.