« De la start-up nation à la politique de bouts de ficelle »
Le sujet de l’eau est au-delà d’un sujet important ou fondamental. C’est un sujet vital ! Pour les Françaises et les Français, comme pour l’ensemble de la planète !
À ce titre, il reviendrait à un président de la République d’engager le pays dans une stratégie d’excellence de niveau mondial comme ce fut le cas pour les filières nucléaires, l’aviation ou le train à grande vitesse.
Hisser la France en leader planétaire sur l’eau, c’est essentiel pour la souveraineté du pays, son économie, son industrie, ses emplois, sa recherche, etc.
Voilà un sujet fédérateur pour la société !
Voilà un sujet qui correspond tellement à l’ADN du génie français !
Voilà un sujet pour assurer le rayonnement de la France et participer à une cause mondiale vitale !
À l’échelle de l’opportunité et, surtout, de l’enjeu que représentent les annonces du Président ? Un Plan de sobriété, la lutte contre les fuites, la réutilisation des eaux usées, etc., c'est-à-dire ce à quoi s’attellent déjà les élus locaux.
Il n’y a là ni vision, ni ambition, ni moyens qu’on attend d’un chef d’État : rien sur un défi technologique comme la désalinisation de l’eau de mer, aucun changement de cap basé sur la science d’ailleurs, rien sur un nécessaire « Plan Marchal », rien sur une politique de grands travaux. Le promoteur de la start-up nation au verbe haut n’entreprend, là comme ailleurs, qu’un rafistolage avec des bouts de ficelles. Malheureusement, lorsqu’il s’agit de l’eau, c’est inacceptable car tous les espoirs de l’humanité en dépendent !