De la terre à la ‘‘une’’
Ce tournoi référence, qui a vu passer tant de grands joueurs, ouvre le printemps du tennis azuréen
Cap-d’Ail, Monte-Carlo, Beaulieu, Grasse. Chaque année à l’approche du printemps, les tournois s’enchaînent sur la Côte. Ça commence avec la 24e édition du tournoi ITF junior de Cap-d’Ail Alpes-Maritimes.
Tournoi de grade 2, l’épreuve Capd’Ailloise attribue à son vainqueur 200 points comptant pour le championnat du monde Junior. Soucieux de s’aguerrir sur le circuit international, les apprentis champions et leurs coachs privilégient cette étape pour préparer le grand rendez-vous de RolandGarros. Ils sont assurés de trouver sur la plage Marquet, outre un site idyllique et une organisation aux petits soins, des conditions de jeu, d’entraînement et d’hébergement irréprochables.
Des tricolores en échec
La terre battue de Cap-d’Ail à souvent été hostile aux jeunes talents tricolores. Les garçons en réussite pendant les premières éditions avec les victoires notamment de Gasquet et Paire n’ont plus triomphé à Cap d’Ail depuis la victoire de Laurent Lokoki en 2011. « Le tableau est aussi sombre pour les filles qui n’ont inscrit que deux représentantes au palmarès, Fiona Ferro en 2011 et Lucie Wargnier en 2014 » regrette Jean Malaussena, directeur du tournoi, qui précise : « A l’exception de l’édition 2019 qui a vu quatre Bleus accéder au dernier carré, ce fut très souvent synonyme de bérézina pour un clan tricolore confronté à la montée en puissance de la légion étrangère. »
Cette année, c’est une armada déterminée à mettre un terme à 10
ans de disette qui se présente. Chez les garçons Paul Barbier Gazeu et Tiago Pires, bien que têtes de série n°1 et 2, auront fort à faire avec le Japonais Lennon Roark Jones, demi-finaliste de l’édition 2022. Du côté des filles, Tsiantsova Rajaonah et Dune Vaissaud ne partiront pas favorites face à la Slovène Ela Milic, de retour
à Cap-d’Ail, après avoir également échoué aux portes de la finale l’année dernière.