Le RC Cannes en rêve !
Face à Béziers, les filles du président Agostino Pesce ont l’occasion d’enrichir l’incroyable palmarès du Racing, pour sa 26e finale de Coupe de France. La fête pourrait être belle.
D’un côté, le Racing Club de Cannes fort de 25 finales de Coupe de France pour 20 victoires (un record !), de l’autre Béziers Angels, deux finales à leur actif pour 2 défaites. A priori le duel semble totalement déséquilibré entre les deux formations. Mais les chiffres ne disent pas tout. Le RCC n’est plus l’équipe dominatrice du volley féminin français et les Biterroises ont battu les Cannoises deux fois cette saison. Quatrième de la saison régulière, Béziers (champion de France 2018) part même légèrement favori face aux coéquipières de Juliette Gelin, qui balaye d’un revers de main ce pronostic.
Se servir de l’an passé
« On va jouer ce match à fond, sans pression car c’est une vraie finale. Nos derniers matchs étaient autant de finales à jouer et le dernier au Cannet (3-1) a prouvé que nous avons toutes les qualités pour battre toutes les équipes. Il faudra sortir le meilleur de nousmêmes. Nous avons le niveau
pour l’emporter martèle la libéro cannoise .On sait que l’on va pouvoir compter les unes sur les autres. Personnellement, ce sera ma deuxième finale pro après celle de l’an
passé qui a un goût amer. » Les Felix, Snyder, Zatkovic, Laak, Brcic, Gatard ou Lazic ne veulent pas laisser passer l’occasion pour déjouer les pronostics et ramener la coupe à la maison.
« On n’y va pas pour faire de la figuration. On va mettre tout ce qu’on a pour gagner ! La saison est longue, difficile mais il ne faut pas trop s’écouter. Si le mental est en forme alors le
physique tiendra ! » lance avec conviction, Juliette Gelin. Et ce n’est pas la mésaventure d’hier matin qui a ébranlé la confiance et la motivation des Cannoises.
En effet, l’avion du Racing qui avait décollé hier matin de Nice a dû effectuer un atterrissage d’urgence à Lyon pour cause de fumée dans le cockpit de l’appareil !
« On est resté longtemps dans l’avion en attendant de savoir si on repartait avec le même ou un autre. Du coup, on a dû changer » explique calmement Filippo Schiavo. La délégation cannoise est repartie en début d’après-midi. Finalement, plus de peur que de mal... Avant de retrouver le plancher des vaches et ce soir, le plancher de la halle Carpentier pour tenter de décrocher une 21e Coupe.