Des partenariats « constructifs » avec les acteurs locaux
Nous le relations dans le premier volet de notre dossier, les hommes du GPSI s’entraînent fréquemment dans les établissements de la Principauté, qu’ils soient publics ou privés. Chaque mercredi, avec l’accord de la Direction de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, l’unité investit une école différente. « On a cette chance de pouvoir le faire à Monaco. Cela permet à nos opérateurs de connaître parfaitement les sites, que les établissements adoptent les bons réflexes, prennent les bonnes décisions. C’est un partenariat très constructif », estime Guillaume, lieutenant et patron du GPSI.
Des exercices ont aussi été menés avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, la Société des Bains de mer mais aussi avec les Carabiniers du Prince et la mairie de Monaco. « La SBM est, par exemple, très demandeuse car elle accueille beaucoup de public et de clientèle. Ils se préparent aux risques », confirme Rodolphe, numéro 2 de l’unité.
Des sensibilisations à la découverte d’objets suspects ont aussi été dispensées par la cellule déminage à La Poste, au Musée océanographique et la galerie commerciale du Métropole afin de permettre au personnel d’avoir la bonne réaction face à une telle trouvaille. « Il ne faut pas qu’ils fassent le mauvais choix, qu’ils se mettent en danger en touchant l’objet suspect », alerte Patrick, démineur du
Des boutons anti-agression
On gère également les plans d’interventions des établissements sensibles comme les banques, les bijouteries et les lieux de culte. Chaque structure fait l’objet d’une analyse de nos services », poursuit Roldolphe.
D’ailleurs bon nombre d’établissements sont reliés à la Sûreté publique, notamment les bijouteries avec leurs boutons anti-agression. Appuyer dessus déclenche immédiatement le déploiement des forces de police, dont le GPSI, et un protocole d’intervention bien rodé.