Monaco annonce à la tribune de l’ONU avoir baissé sa consommation d’eau de 26%
Àl’initiative du président de l’Assemblée générale Csaba Krösi, plus de 40 ans après la première Conférence des Nations unies sur le thème de l’eau, États membres, scientifiques, acteurs de la société civile et du secteur privé se sont réunis fin mars, au siège de l’ONU à New York.
« Près de 700 engagements concrets pris au titre du Programme d’action pour l’eau devront être mis en oeuvre d’ici à 2030 afin d’accélérer les progrès vers l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement », résume le gouvernement princier, alors que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est félicité de ses engagements qui mettront l’humanité « sur la voie d’un avenir où la sécurité hydrique sera assurée pour chacun et chacune d’entre nous ».
« Une politique de gestion raisonnée »
Lors de son intervention, l’ambassadeur de Monaco, Isabelle Picco, a insisté « sur la nécessité urgente de retrouver la valeur de l’eau pour une gestion durable de cette ressource indispensable ». La Représentante permanente de Monaco auprès de l’ONU a ainsi annoncé «la mise en oeuvre d’une politique de gestion raisonnée qui a conduit à une baisse de 26 % de la consommation en eau ». Isabelle Picco rappelant aussi les investissements effectués « dans des infrastructures performantes et de qualités comme l’usine de Traitement des Eaux Résiduaires (UTER) pour un traitement plus efficace et moins polluant des eaux de la Principauté et des communes françaises limitrophes ».
A également été rappelé à la tribune de l’ONU que Monaco menait une politique de coopération internationale active dans le but, notamment, de démocratiser l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, dans le prolongement des actions de la Fondation Prince Albert II pour la préservation des écosystèmes d’eau douce.
La Mission de Monaco a d’ailleurs organisé des échanges en marge de cette Conférence internationale sur l’eau. En partenariat avec l’organisation Girl Rising et le Département des Affaires économiques et sociales des Nations unies, quatre jeunes femmes ont pu partager les solutions innovantes qu’elles mettent en oeuvre au quotidien pour limiter les impacts climatiques liés à l’eau aux Bahamas, en Ouganda, au Kenya et en Équateur.