Nice Jazz Festival NOUVELLE DONNE
Du 18 au 21 juillet à Nice, le festival mettra à l’honneur vingt-quatre artistes au Théâtre de Verdure et sur la scène Masséna. Au menu, des légendes de la note bleue, des figures pop, et celles et ceux qui font le renouveau du jazz.
Hier matin, la programmation du Nice Jazz Festival a enfin été dévoilée. Presque sans tambour ni trompette. Un peu plus tard que de coutume, sans conférence de presse pour la passer en revue, via un communiqué et une annonce sur les réseaux sociaux. Et contrairement aux éditions précédentes, le NJF s’étirera sur quatre jours au lieu de cinq.
Comme bon nombre d’événements musicaux, à l’exception de quelques mastodontes, le rendez-vous niçois semble avoir dû se serrer la ceinture, tout en gravitant dans la réalité d’un marché où les cachets demandés par les pointures internationales sont en constante hausse.
C’est ce que semble dire Sébastien Vidal, le directeur artistique du festival depuis 2013, cité dans le communiqué envoyé hier. « On commence, avec gourmandise, par faire des listes d’artistes rêvés ou essentiels en imaginant les voir quelques mois plus tard sur la scène Masséna ou celle du Théâtre de Verdure. Ensuite on entre dans le dur des disponibilités, des négociations, des renoncements, et on bouge ses lignes, on cherche ailleurs. »
« Incroyable diversité »
Le cadre étant posé, il serait tout de même dommage de bouder son plaisir et de ne pas apprécier le plateau proposé, marqué par « une incroyable diversité artistique », selon Sébastien Vidal, qui évoque « une nouvelle génération qui déboule toutes voiles dehors », incarnée par Immanuel Wilkins, Émile Londonien, Julius Rodriguez, Olivia Dean, Ludovic Louis, etc. D’autres noms, comme GoGo Penguin, Hiromi ou Laurent Coulondre, représentant la « nouvelle galaxie du jazz contemporain », seront aussi de la partie. Du côté de la scène Masséna, le contingent pop sera bien garni et rassemblera bien au-delà du cercle des puristes de la note bleue, avec l’inusable Tom Jones, -M-, toujours impeccable en live, tout comme les Niçois Hyphen Hyphen ou encore la disco woman Juliette Armanet et le phénomène nigérian Omah Lay.
Que ceux qui ont le sens de l’histoire et le respect des légendes du jazz se rassurent : ce vent de fraîcheur n’empêchera pas d’entendre des monuments du genre, à l’image du pianiste Herbie Hancock, du bassiste Dave Holland ou de la chanteuse Dianne Reeves.