Spartan Race : Manon la folle ambition
Après une très belle année 2022, la Monégasque a démarré très fort 2023 à Majorque avec une seconde place. Et voit plus loin avec l’ambition de participer à la Spartan Ultra en 2024.
Quelques vacances bien méritées après une fin d’année 2022 de haute volée, et voilà que Manon Poyard est repartie en grande pompe. Elle a commencé cette saison de la meilleure manière possible en prenant part à la Spartan de Majorque en Espagne, avec au bout une très belle place sur le podium. Comme toujours, la Monégasque a concouru dans sa catégorie d’âge, et fait quelque peu inhabituel, il a fallu faire face à un parcours rempli de boue en permanence. C’est une difficulté à laquelle elle n’avait encore jamais été confrontée par le passé. Physiquement, rien à signaler pour la principale intéressée qui a fini deuxième, bien au contraire : « Je me sens encore mieux qu’avant. Je me suis vraiment montrée au meilleur de ma forme sur cette course. Vu que j’ai commencé les entraînements pour être performante sur le Trail aussi, l’effet est immédiat. »
Le rêve fou de prendre part à la Spartan Ultra
Manon Poyard ne veut pas s’arrêter au simple fait de concourir dans son élément qu’est la Spartan. Elle veut pousser ses limites encore plus loin, et souhaite aller à la découverte du Trail. Et plus particulièrement d’un jour participer à la Spartan Ultra, une course fondée sur les principes de l’ultramarathon. Elle fusionne la discipline de la course à obstacles avec des parcours de 50 km et 60 obstacles pour créer une épreuve unique et intense. Il s'agit d'un sérieux défi sportif d’ultra-distance. Pour cela, l’entraînement est la clé de la réussite, sans oublier le fait de prendre part à quelques courses, permettant de se jauger. C’est exactement ce qu’a fait Manon Poyard en s’alignant sur le Trail des Balcons d’Azur. Au départ il y avait 400 participants, 340 hommes et 60 femmes. Avec au total 45 km à parcourir, et 2 000 m de dénivelé. Sachant que jusqu’à présent elle ne s’était entraînée que sur 30 km de la discipline. Tout s’est bien passé jusqu’au 36e kilomètre. A ce moment-là, elle a alors subitement coincé et ne sentait plus ses jambes. Elle a rempli son objectif d’être finisher en s’accrochant avec un énorme mental. Et peut dorénavant apprendre de ses erreurs dont lui a fait part son père qui l’a suivie à vélo : « J’ai voulu aller plus vite que mon propre rythme, et forcément je l’ai payé. J’apprends pour les prochaines fois. »